Les nouvelles règles du chômage partiel
Plus d’un million d’entreprises ont eu recours au chômage partiel. Ce dispositif dont le gouvernement s’est servi comme d’un bouclier social face à la crise du coronavirus concerne désormais plus de millions de travailleurs français. Il faut dire que les règles régissant le recours au chômage partiel avaient grandement été assouplies pour les entreprises. Tout comme les taux de prises en charge par l’État qui avait élevé les plafonds d’indemnisation. À compter du er juin les règles vont de nouveau se durcir.
Quels changements majeurs anticiper ? Les arrêts de travail auxquels les parents pouvaient avoir recours sur simple sollicitation depuis le début du confinement vont être requalifiés en chômage partiel. Ce dernier ne sera d’ailleurs pas automatique. En effet, la reprise progressive des enseignements scolaires, qui a débuté sur la base du volontariat le mai va devenir systématique. La garde d’enfant ne sera donc plus une raison a priori suffisante pour ne pas reprendre le chemin du travail. Sauf si l’accueil des enfants est techniquement impossible. Dans ce cas les parents devront fournir une attestation de l’école. Les exonérations de charges initialement accordées vont également être réduites à la fois pour l’entreprise, mais aussi pour le salarié. Du moins pour ceux dont l’allocation de chômage partiel dépasse euros par mois. Enfin le gouvernement a rappelé que l’objectif était évidemment le retour à l’emploi. La durée de chômage partiel ne peut d’ailleurs dépasser heures par salarié et par an..