Les partisans de Sandra Torres répondent aux Républicains

La présence de deux listes de droite au second tour et le soutien officiel des Républicains à Nathalie Bicais n’en finissent plus de faire du bruit. Suspendue hier de « toutes ses fonctions et représentations régionales » par le président de la Région Renaud Muselier, sous le coup aussi d’une procédure d’exclusion des LR, la « dissidente » Sandra Torres contre-attaque par la voix de ses partisans. Et notamment Hélène Rigal et Arthur Bongrain, conseillers nationaux démissionnaires du parti de Christian Jacob. Ces derniers adressent une lettre aux instances départementales dans laquelle ils ne mâchent pas leurs mots sur l’équipe Bicais. Pour eux, « la droite et le centre ne peuvent espérer être représentées par une liste soutenue par Les Républicains, alors que sa tête de liste est quasiment la seule à y être adhérente ». Plus étonnant, l’argument qui vise, sans le citer, Damien Guttierez, comme quoi ils ne pourraient « s’allier avec des “sans étiquette” qui sont en fait des élus FN en rupture de ban récente. » Auraient-ils oublié que Virginie Sanchez, elle-même élue municipale et départementale sous l’étiquette Front national, figure en troisième position sur la liste de Sandra Torres ? Après un tacle à Jean-Pierre Colin au passage - un homme qui « n’a eu de cesse, depuis dix ans, de faire battre les candidats de LR » aux élections - les dix militants s’en prennent violemment à Philippe Vitel, secrétaire départemental des Républicains et ancien député : « Il est très symptomatique de l’état de LR, qui ne tient plus que par ses structures peu à peu peuplées de fantômes, que notre confirmation de sortie nous soit adressée par Philippe Vitel, auréolé de ses deux dernières tôles aux municipales de La Seyne (), puis aux législatives (). » L’intéressé appréciera…