Cnim : décision du tribunal le juin
La cérémonie d’hommage aux morts pour la France en Indochine s’est tenue hier matin au monument aux morts. Réunissant élus locaux, représentants des associations patriotiques et porte-drapeaux, elle s’est déroulée dans le strict respect des gestes barrières. A cette occasion, le maire a aussi rendu un hommage appuyé à l’action de Christian Pichard, adjoint en charge des associations patriotiques, qui officiait pour la dernière fois en donnant lecture du discours de la secrétaire d’Etat aux Anciens combattants. Et c’est avec beaucoup d’émotion que le tragique sort de ceux qui sont notamment tombés sur la RC et à Cao Bang a été évoqué. La cérémonie s’est clôturée par le traditionnel dépôt de gerbes. P. F.
Le tribunal de commerce de Paris a de nouveau planché, hier, sur le protocole de conciliation permettant à l’industriel présent à La Seyne de bénéficier d’un vaste plan d’aide. La décision a été renvoyée au 15 juin. Pour mémoire, le protocole de conciliation conclu fin avril, entre Cnim, un pool bancaire et l’État, doit permettre à l’industriel de redresser ses comptes par le biais de prêts d’un montant total de 44 millions. Ce plan de financement fait suite aux difficultés rencontrées par le groupe consécutivement à la défaillance d’un partenaire anglais (nos éditions précédentes). « D'après le président du tribunal, le protocole devrait être homologué lors de l'audience du 15 juin. Toutes les conditions suspensives sont levées et il n'y a pas de problème de fond. Seules des documentations juridiques sont dans l'attente de signatures », indique Jean-Pierre Polidori, délégué syndical Force ouvrière, qui siège lors de l’audience. Le syndicat FO se dit « confiant » dans l’homologation du protocole « qui est vital à très court terme pour les salariés ». Et pour cause : si Cnim ne bénéficie pas des prêts bancaires, il se retrouverait en cessation de paiements. Dans l’attente de la décision finale, le syndicat majoritaire rappelle qu’il estime « absolument nécessaire que l'État s'engage temporairement et partiellement dans le capital du groupe afin que ses activités ne soient pas démantelées avec de graves conséquences sociales ».