La majorité s’effrite
La déclaration d’Alain Galian publiée dans notre édition du juin a provoqué quelques remous dans les rangs de la majorité. Quelques remous de plus, diront des observateurs de la vie locale. Il faut se rappeler que le candidat qui s’est déclaré il y a deux ans a totalement revu la composition de la liste, une liste largement renouvelée avec peu d’élus de l’ (ex) équipe de Marc Giraud. Lors du dernier conseil municipal, les failles dans l’unité municipale étaient ainsi bien visibles lorsqu’il fut question de voter la sanction de la directrice de la crèche. Danielle Tonelli (re adjointe au social), Damien Henry (adjoint à l’urbanisme-tourisme-portplages), Brigitte Gensollen (adjointe à l’environnement et au développement durable), Daniel Cochet (conseiller municipal à l’agriculture) s’étaient abstenus lors d’un vote portant sur l’aménagement du tableau des effectifs. Dans les rangs des « mis à l’écart », les mots employés par le candidat comme la défection de plusieurs élus de la majorité, « qui, dans l’ombre, conseillent et soutiennent Arnaud Latil dans l’espoir de pouvoir jouer un rôle de premier plan dans le futur ». suscitent des réactions auprès des élus actuels visés. Pour eux, « il est étonnant de voir avec quelle maladresse le candidat historique et autoproclamé de la majorité municipale joue l’apaisement sur les fronts de l’incendie de campagne. Un rassembleur à n’en point douter, au point de désigner ses collègues sortants théoriques coupables d’inaction durant cette période inédite du Covid encore grands manitous de l’ombre en attente d’une seconde vie dans l’administration. Ceux qui ont fait le choix de se retirer, après de nombreuses années passées au service de leurs administrés, en dehors de la lumière, des projecteurs, n’ont qu’un seul intérêt et il demeurera leur engagement public achevé : Carqueiranne et les Carqueirannais ». Et de délivrer un dernier message à tous les candidats : « Ferraillez pour notre belle commune. Ne pensez qu’à elle, à ses administrés, ses agents, tous ses enfants plutôt qu’à régler des comptes ».