A. Ravanello : « Dans le vrai avec un projet raisonnable »
Arrivé en tête du premier tour avec plus de 47% des voix, Alain Ravanello estime que les électeurs ont opté pour le « programme le plus réaliste », surtout dans un contexte aussi incertain
Placée assez largement en tête des suffrages par les électeurs le 15 mars, la liste menée par Alain Ravanello fait naturellement office de favorite au scrutin du 28 juin.
Quelle analyse faitesvous des résultats du premier tour ? Nous avons réalisé un bon score, et c’est gratifiant, avec un taux de participation pas ridicule par rapport aux moyennes. C’est le résultat de deux ans d’un travail assidu, acharné. Les électeurs ont validé notre programme réaliste et raisonnable.
Quel regard portez-vous sur le choix proposé aux électeurs de la commune lors de ce second tour ? C’est le même qu’au premier tour... Comme notre liste le dit depuis le début, nous sommes une équipe, nous partons ensemble, nous irons au bout ensemble. Nous savons que les deux listes concurrentes ont discuté, sans même trouver un accord entre elles. J’ai le sentiment que nous représentons le collectif, tandis que les autres sont un peu « chacun pour soi ».
Cet entre-deux tours exceptionnel, avec la crise sanitaire, a-t-il rebattu les cartes ? Je ne le pense pas. La crise a été gérée comme il faut, notamment par le CCAS et le CCFF. Beaucoup de monde s’est mobilisé pour confectionner et distribuer des masques, c’est une très bonne chose. Même si certains ont peut-être trop communiqué à ce sujet... Par contre, cela a laissé le temps à l’équipe sortante de multiplier les initiatives, sans lien avec l’urgence sanitaire, un peu dans tous les sens, quand ce n’est pas en dépit du bon sens... Ça sent un peu la panique, et le passage en force sur certains dossiers, comme la vente de la Cabro d’or...
Avez-vous modifié votre projet au regard des conséquences de la crise sanitaire ? Nous avions tapé juste depuis le début, avec un programme raisonnable, tandis que d’autres accumulent des promesses peu ou pas financées : en annonçant par exemple le soutien de l’agglo, de la Région ou du Département alors qu’aucune décision officielle n’a été prise... Pour l’heure, la crise ne change donc pas la donne pour nous. Mais évidemment, il va falloir observer l’évolution des situations, et cela passera notamment par un audit
des finances.
Siègerez-vous au conseil municipal si vous perdez le scrutin du mars ? J’avoue ne pas m’être encore posé cette question... De toute façon, il faudra une opposition constructive. Mais pour l’heure, on a la tête dans le guidon, et on continue de travailler dur sur le projet : on envisage plutôt ce qu’il faudra accomplir au plus vite une fois élus!