Le personnel de l’hôpital en colère
Hier après-midi, pour les Mardis de la colère, personnel soignant et anonymes se sont réunis devant le centre hospitalier de La Ciotat pour demander plus de moyens
« Du fric pour l’hôpital public ! Du fric pour l’hôpital public. » Hier en début d’aprèsmidi, une centaine de personnes se sont regroupées devant l’entrée du centre hospitalier de La Ciotat, à l’initiative de la CGT Santé des Bouches-du-Rhône, pour exprimer leur colère et demander plus de moyens. Après une déambulation de l’entrée des urgences à celle des admissions, banderoles brandies et applaudissements en masse, Christian Olivieri, délégué syndical CGT Santé, a pris la parole.
« La santé n’est pas une marchandise »
« Nous n’avons pas besoin de médailles à 1,70 euro pièce commandées en Chine par Monsieur Véran, scandait l’homme au mégaphone. Nous n’avons pas besoin de dons de RTT ou de primes de la mort qui divisent tous les agents hospitaliers de France. Nous, agents hospitaliers, préférons la revalorisation des points d’indice gelés depuis dix ans, l’augmentation de tous les salaires des agents hospitaliers de 300 euros, l’arrêt des fermetures de lits, l’annulation de la dette des hôpitaux, l’annulation de la loi santé et T2A et l’investissement massif sur les matériels médicaux. » Après avoir rappelé que «la santé n’était pas une marchandise » et avoir salué la mobilisation du personnel de l’hôpital, en symbole de leur colère, le représentant syndical a invité le personnel et les Ciotadens à venir brûler des médailles en papier – symbolisant les médailles du ministère de la Santé – dans une bassine. Rendez-vous est désormais donné mardi prochain, cette fois à Marseille, pour un nouveau Mardi de la colère.