Lionel Borla, artiste provençal, au domaine de l’Olivette
Depuis le début du confinement, toutes les mesures prises afin d’éviter aux résidents d’être touchés par le Covid ont donné satisfaction. « Tout le monde a pris sa part de responsabilité, explique Robert Deledda, premier adjoint délégué aux affaires sociales : la municipalité, les personnels communaux affectés à la structure, ainsi que le personnel soignant. Après une concertation avec les familles et les parties prenantes, j’ai organisé une réunion de préparation afin de mettre en place un processus de déconfinement progressif de l’établissement ainsi que le retour en salle de restauration. » Ce protocole sera relatif aux consignes applicables en accord avec les préconisations édictées par les organismes de tutelle. Concernant la sécurité des visites en extérieur, tout se passe dans le respect des gestes barrières et des mesures de distanciation physique. « Les familles sont très satisfaites, notamment par la communication qui leur a été proposée pendant le confinement, poursuit l’élu. Période au cours de laquelle elles étaient informées chaque semaine par mail et par téléphone de la vie dans la structure, des moments forts de partage, d’échanges, des animations proposées. Reste à espérer, conclut-il, que les semaines à venir permettront un retour à une situation normale pour l’ensemble des acteurs. »
Lionel Borla, artiste peintre provençal, est né en 1974 à Menton. Il arrive en 1992 à Marseille, ville qu’il aime, qu’il ne quittera plus et dont il peint les calanques, les pins, le Mucem ou l’immeuble du Corbusier. Jouant du piano petit, faisant ses études d’architecture, c’est lors de l’exposition rétrospective de Georges Braque à la Fondation Maeght, à Saint-Paul-deVence, que la peinture va lui apparaître comme une évidence. Il commence ses expositions personnelles en 2000 par « Lyrisme » au centre d’art Sébastien, à Saint-Cyr. Il va ensuite multiplier les expositions à travers toute la France, puis dans le monde entier. La peinture participe de son épanouissement spirituel. Il cite toujours André Malraux pour exprimer cette idée : « Le principal n’est pas d’être roi, mais de trouver son royaume. » Avec la peinture, Il l’a trouvé ! Dans la salle principale d’exposition, au domaine de l’Olivette à Sainte-Anne du Castellet, mise gracieusement à la disposition des artistes de la région, les visiteurs sont tous subjugués par les tableaux peints avec les “pin-ceaux” de Lionel Borla. Il utilise les aiguilles de pin pour utiliser l’encre de chine par exemple. Le tableau de l’immeuble du Corbusier et celui du Mucem en sont deux exemples magnifiques. Dans la pièce que Jean-Luc Dumoutier appelle le poulailler, en souvenir de son enfance où il récupérait les oeufs de poules, aujourd’hui, ce sont de petites toiles de Lionel Borla qui y nichent. Au détour de cette exposition, les artistes locaux Daniela Belfiore et Pascal Cessou s’arrêtent un instant, pour partager, avec le propriétaire du domaine viticole, Jean-Luc Dumoutier, leurs impressions sur Lionel Borla, qui compte parmi leurs amis. Un vernissage de cette exposition, si la phase 3 du déconfinement se poursuit dans le bon sens, devrait voir le jour vers le 28 juillet. Soirée pendant laquelle les amateurs d’art et Lionel Borla pourraient se rencontrer autour du bon vin issu de la cave du domaine.