Marie-Laurence Floch-Malan : « une volonté de changement »
En mauvaise posture, mais pas vaincue, à Puget-Ville, Marie-Laurence Floch-Malan mise sur son programme, en mettant en avant trois projets phare
Arrivée en deuxième position lors du premier tour avec 33 % des suffrages, Marie-Laurence FlochMalan, à la tête de la liste « Faire battre à nouveau le coeur de Puget-Ville », espère inverser la tendance lors du second tour de scrutin.
Quelle analyse faites-vous des résultats du premier tour? Par rapport aux craintes que l’on pouvait avoir face au Covid et à l’abstention, je suis assez contente. Nous n’avons pas eu la participation habituelle, mais elle a été correcte. Ce résultat montre que les gens sont réceptifs à notre programme avec le changement d’intercommunalité, le bassin écologique et la requalification du centre-ville. Leur vote montre qu’il y a une volonté de changement.
Quel regard portez-vous sur le choix proposé aux électeurs de la commune lors de ce second tour? Je l’ai déjà dit aux deux autres candidats, leur programme est un inventaire à la Prévert. Pour moi, ils ne vont pas dans la bonne direction. Nous, en revanche, savons où nous allons (à propos d’un départ de l’intercommunalité Coeur du Var). Je ressens que c’est dans cette direction que nous devons aller.
Cet entre-deux tours exceptionnel, avec la crise sanitaire, a-t-il selon vous rebattu les cartes? Je pense qu’il y a eu un temps de réflexion et d’analyse que nous n’avons pas normalement en une semaine. D’habitude, une semaine décide des six ans à venir d’une commune. En ayant pris le temps, les gens auront pu décider en toute connaissance de cause.
Avez-vous modifié votre projet au regard des conséquences de la crise sanitaire ? Non, il était réfléchi. Notre programme, à l’origine, était déjà dans le « consommer local », le commerce de proximité, se retrouver...
Le confinement a révélé l’importance de la production locale par exemple. Ça a été révélateur et montre qu’il faut privilégier l’humain et la proximité.
Siègerez-vous au conseil municipal si vous perdez le scrutin du juin Sincèrement, je m’interroge. Être dans une opposition « masquarade »... Je ne sais pas. J’ai une notion de l’engagement assez forte. Dans l’esprit, je suis un peu « ou tout, ou rien ».