Var-Matin (Grand Toulon)

Lachie Munro, le nouveau pistolero

À la recherche d’une pointure à l’ouverture, le RCHCC a tapé dans le mille avec l’arrivée du sniper néo-zélandais Lachie Munro. Une vraie bonne pioche...

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Quand on dit que la Fédérale 1 est devenue attractive, ce n’est pas un mot jeté en l’air. Car de nombreuses pointures « descendent » du milieu pro et viennent renforcer les clubs (semi) amateurs. La preuve au RC Hyères-Carqueiran­ne-La Crau, avec l’arrivée du Néo-Zélandais Lachie Munro (33 ans, et qui a signé pour deux saisons). Un « dix » de stature, qui a débuté aux Blues d’Auckland en Super 14, est passé par le Top 14 et la Pro D2 (UBB, Lyon, Béziers, Aix), et que l’on va donc voir évoluer sur la pelouse du stade Véran cette saison. Rencontre avec un joueur au sourire d’adolescent...

Vos premières impression­s ? Niveau installati­on, c’est le top, j’habite à deux minutes du stade, il y a la crèche juste à côté, le temps est merveilleu­x...

Et niveau rugby ? Là aussi, je suis super content. Honnêtemen­t, le niveau est très très haut. Sur les skills ,iln’ya aucune différence avec la Pro D. L’équipe est très forte. En plus, j’ai retrouvé des joueurs que je connais bien, comme Raikuna, avec qui j’ai évolué aux Blues, ainsi que Tu’ineau, Sukanaveit­a.

L’objectif du club est de jouer les premiers rôles, ça vous va ? Complèteme­nt. J’ai le souvenir d’une année à Lyon, celle où on monte en Top , où on a vécu une saison fabuleuse. On gagnait, on jouait bien, la vie était belle. J’espère une année comme ça ici, on a une chance vu la qualité de notre groupe, mais il faut continuer à bien se préparer. Rien ne viendra tout seul.

Vous êtes très attendu à ce poste d’ouvreur, et vous serez le buteur aussi. Ça vous met de la pression ? Aucune. Je botte depuis que j’ai touché un ballon de rugby, depuis que j’ai  ans. J’ai toujours aimé ça, je ne pense absolument pas à une quelconque pression quand je vais taper un coup de pied, c’est naturel pour moi. Et c’est mon job.

Pas trop compliquée la décision de quitter le milieu pro ? Non, car je prépare ma reconversi­on avec un master en business à distance (équivalent bac + ), et du coup, ça me laisse un peu plus de temps pour ça.

Comment s’est faite votre venue en France ? C’était il y a huit ans, j’étais aux Blues, et l’UBB (Bordeaux) m’a contacté. Je n’ai pas réfléchi longtemps. À  ans, c’était pour moi une belle opportunit­é de voir le monde... Et je ne regrette pas. Mon fils est né à Béziers, ma femme va accoucher à Hyères bientôt, et j’ai d’ailleurs effectué en  une demande de naturalisa­tion.

Comme quoi, le rugby français a toujours bonne réputation en Nouvelle-Zélande ? Bien sûr, tout le monde sait ça chez nous. Vous savez, il y a des matches contre votre nation en Coupe du monde qui ont marqué notre pays...

Quelles étaient vos idoles chez vous ? Jonah Lomu, bien sûr, mais aussi Jeff Wilson, qui avait un gabarit plus comparable au mien (il se marre) ! Et j’ai eu le bonheur que ce soit mon entraîneur aux Blues.

Vous savez qu’il va y avoir un match particulie­r dans la poule, avec le voisin seynois tout proche ? Oui, j’en ai entendu parler, il y a une bonne rivalité, c’est cool ce genre de matchs. Mais j’en aurai aussi un autre avec Berre, car j’ai deux amis d’Aix qui ont signé là-bas. Ça fera déjà deux bons matches à jouer !

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