Le parcours hors norme de Balavoine sur W
Voix haut perchée et tubes en pagaille (Le Chanteur, L’Aziza, Tous les cris les SOS, Mon fils ma bataille…), engagement humanitaire et coups de gueule médiatiques, fin tragique et prématurée. La trajectoire exceptionnelle de Daniel Balavoine lui donne une place à part dans le paysage musical français. À l’occasion du trentième anniversaire de sa mort, en 2016, plusieurs documentaires lui avaient été consacrés, revenant sur ce parcours et cette personnalité particuliers. La chaîne W9 rediffuse ce soir celui que Jean-Marie Goix avait réalisé, Daniel Balavoine, vivre ou survivre. Si ce n’est pas celui qu’on a préféré à l’époque (on aimerait bien revoir Je m’présente, je m’appelle Daniel, de Didier Varrod et Nicolas Maupied, moins sensationnaliste), ce documentaire permet de refaire connaissance avec le chanteur disparu à même pas trente-quatre ans. Entre images d’archives et interventions de collaborateurs ou d’artistes que Daniel Balavoine a inspirés, l’émission brosse le portrait d’un jeune homme passionné et sensible, en colère contre tout. Décidé à vivre de sa musique alors que sa voix aiguë et son look ne plaisaient pas trop aux producteurs de l’époque. De ses débuts en 1978, dans l’opéra rock Starmania et son premier succès personnel, Le Chanteur, à son décès en pleine gloire, le 14 janvier 1986, en marge du Paris Dakar alors qu’il participait à une mission humanitaire. On redécouvre aussi des images ayant fait de lui un porte-parole de la jeunesse de son époque. Comme son emportement devant François Mitterrand, alors candidat à l’élection présidentielle, le 19 mars 1981 en plein JT. Ou, deux ans plus tard, sa fameuse sortie « J’emmerde les anciens combattants » sur le plateau de 7/7…
Daniel Balavoine : Vivre ou survivre .Cesoirà21h05 sur W9. Rediffusions les 12 août (à 23 h 15) et 19 août (à 1 h).