Michel Camatte porte plainte pour diffamation
Alors que les tensions nées de la campagne municipale s’estompent en général au soir du second tour de l’élection, ce n’est toujours pas le cas dans la cité du Rocher… plus d’un mois après les résultats définitifs. Ainsi, Michel Camatte, candidat malheureux au fauteuil de maire (9,4 %), vient de porter plainte pour diffamation dans cette énième histoire politique du scrutin local. Explications. « Début juillet, j’ai fait partie des destinataires de mails adressés à une centaine de personnes ; mails qui faisaient état d’une rumeur de corruption me concernant, expose le militant communiste. D’après l’auteur des courriels, je me serais arrangé avec le candidat Masson pour me maintenir au second tour de l’élection municipale et ainsi favoriser son élection, en contrepartie de quoi j’aurais obtenu un logement social à la Planquette. Tout ça est évidemment faux ! » a offert un boulevard à l’ancien maire (49,7 % contre 40,9 % à Michel Durbano et finalement 13,8 % à Michel Camatte). De là à accuser Michel Durbano, en mauvais perdant, d’une volonté de lui nuire a posteriori, il y a toutefois un pas que Michel Camatte ne veut pas franchir. « J’ai porté plainte contreX , poursuit celui qui est élu depuis 1995 au conseil municipal. Je n’ai pas de certitudes sur l’origine de la rumeur. Ce sera à la justice de trancher, et c’est pour cela que j’ai pris un avocat. Je me devais de réagir : on met en cause mon honneur et mon nom, ce n’est pas acceptable. » Michel Camatte, qui assure n’avoir jamais rencontré Jean-Louis Masson pour quel qu’accord que ce soit, se dit aujourd’hui très touché. « La Garde, c’est un village et la rumeur va bon train, soupire-t-il. Cette histoire d’appartement, c’est n’importe quoi. J’ai même été jusqu’à me renseigner auprès des bailleurs pour savoir si un dossier de demande d’appartement à la Planquette avait été demandé derrière mon dos. Ce n’est pas le cas, et c’est d’ailleurs bien méconnaître les procédures d’attribution des logements sociaux...»