Var-Matin (Grand Toulon)

Leur enfance à Hyères : « On était mauvais perdants ! »

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Vous souvenez-vous de votre première rencontre ?

Lilian Compan (LC) : Ça devait être à l’OSH (l’ancêtre hyérois du HTV, Ndlr), club que présidait mon oncle. Laurent Legname (LL) : On était vraiment petits, - ans. On jouait sur les petits paniers, aux Rougières. LC : Dès que les matches étaient finis, on arrivait sur le terrain avec nos petits ballons et c’était parti...

LL : Il y avait des cages de hand, et on jouait aussi au foot. Jamais au hand (rires). Et après, on s’est retrouvé à faire du foot ensemble à l’ASPTT Hyères. On était tous les deux au même poste, en attaque. LC : C’était un bon joueur ! Il avait la même adresse qu’il a eue plus tard au basket. Devant le but, c’était un tueur !

La légende veut même que Laurent, en poussins, marquait plus de buts que vous, Lilian. C’est vrai ?

LL : En poussins, alors.

C’était la seule année, après il a pris le dessus. LC : C’est possible... Sur les tournois, qui étaient très sympas, je me souviens qu’il marquait beaucoup et qu’il finissait souvent meilleur buteur. LL : Souvent, on les gagnait, les tournois ! Bon, on en a perdu aussi. LC : Et on était mauvais perdants ! LL : Ça, c’est resté... LC : Il y en avait un qui partait là et qui pleurait, l’autre qui pleurait là-bas, qui s’énervait... LL : C’est vrai ! À l’époque, c’était des matches à  contre  sur demi-terrain. Nous, on marquait, et en défense, Pascal Russel mettait des tacles assassins. On gagnait pas mal de matches. LC : On avait une grosse équipe ! Après, beaucoup sont partis au HFC, comme moi, entre  et  ans. LL : Et moi, j’ai laissé tomber pour commencer vraiment le basket. Il fallait faire un choix. J’adorais le foot, pourtant. Mais je ne regrette pas. J’ai quand même suivi ce qu’ils faisaient au HFC. Ils ne perdaient pas à domicile.

En fait, soit ils gagnaient, soit... bagarre !

Au basket, vous n’avez jamais joué ensemble, en revanche ?

LC : J’ai essayé un peu, avec mes cousins, William (Dumas) et toi, avec l’OSH. J’y allais, je me débrouilla­is, mais j’étais moins fort. LL : Il a bien fait de rester au foot ! LC : C’est cruel... mais c’est bien dit. Bon, ce que je faisais, c’est que je défendais, je courais, mais dès qu’il fallait shooter, je donnais le ballon.

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