Enfin la N pour Ollioules
Aux portes de la nationale 3 depuis deux saisons, le VBO a finalement validé sa montée cette année. Le voilà prêt à évoluer à un niveau qu’il n’a plus connu depuis 35 ans... Du bonheur !
Privé de Nationale 3, il y a deux ans, le Volley ball ollioulais (VBO) monte enfin d’un cran dans la hiérarchie nationale. «Nous avions très bien débuté la saison dernière, nous étions quasiment invaincus après les matches aller et le début de la phase retour. Nous étions premiers, avec quelques points d’avance, et pouvions nous permettre encore un faux pas», recontextualise le président du VBO, Dimitri Garrigues qui craignait alors un nouvel échec au bout de l’effort des Alexandre Laurent, Hugo Bonnardel, Hugo Bourguignon, Thierry Legall et autre Pierre Crisonnier... Bien heureusement, l’histoire n’a pas bafouillé. Et durant le confinement, après plusieurs semaines d’incertitude, la nouvelle est tombée. Chaque premier de poule accéderait à l’échelon supérieur. Un soulagement et une très bonne nouvelle pour le club : «On avait déjà manqué de peu la montée la saison précédente, après un match de barrage pourtant gagné par forfait contre un autre deuxième de poule. Là, on ne savait pas à quoi s’attendre. La fédération a mis un moment à communiquer sur le sort des clubs amateurs. Une saison blanche aurait été un nouveau coup dur», poursuit l’heureux président du VBO.
Petit mais soudé
Mine de rien, pour le petit club de l’Ouest-Var, cette accession est historique. C’est une première en trente cinq ans et cela représente un plafond de verre qu’Ollioules ne compte pas briser tout de suite. «On tient à rester un club familial (de 180 licenciés). Bien que la municipalité nous aide énormément, nous n’aurions pas les moyens d’aller plus loin» précise l’encadrement ollioulais qui sait raison garder et se satisfait très bien de sa nouvelle situation sachant d’ores et déjà que le
maintien ne sera déjà pas
facile à décrocher : «Les équipes adverses sont à peu près toutes des réserves de Nationale 2, voire de groupes élites ou professionnels. Ce sera enrichissant mais très dur sportivement. On
part dans l’inconnu», pointe Guarrigues Dimitri. Heureusement, le groupe ollioulais se connaît bien et fait preuve d’une grande solidarité. L’effectif assez réduit de neuf joueurs n’a pas bougé. A sa tête, Raphaël Corraza, que le club est en train de former, succède à Semi Benloucif, qui abandonne le poste de coach mais demeure joueur. Guillaume Hammada, ancien joueur de N2, rejoint le groupe.
Fréjus d’entrée
Question calendrier, hormis un très gros déplacement au Gazélec Ajaccio, les rencontres se répartiront entre les Bouches-duRhône et les Alpes Maritimes. Bien que globalement inexpérimenté, le VBO misera sur la force de frappe de Mathias Bernardini et Jérémy Matos, redoutables la saison dernière. Sur la fulgurance et l’explosivité de Benoît Donati et d’Arthur
Richard aussi. Après un très bon galop d’essai, Florent Garella reste libero.
L’entraînement reprend fin août. Premier test, le dernier weekend de septembre, à domicile contre l’AMSL Fréjus, réserve de Ligue B.