Roglic « ne cherche pas à savoir qui est le plus dangereux »
Maillot jaune du Tour de
France, Primoz Roglic s’est félicité d’une « journée slovène » dans la e étape qui a permis à son compatriote Tadej Pogacar de devenir son dauphin, hier au Puy Mary.
Est-ce une journée slovène ou une journée colombienne avec la victoire de Daniel Martinez ?
« Cela dépend comment on voit les choses : pour moi c’est une journée slovène. Je suis très heureux de la façon dont cela s’est passé. A l’arrivée, on est deux Slovènes aux deux premières places du Tour. Les deux derniers kilomètres étaient vraiment durs. Je ne connaissais pas la dernière montée. Quand on s’est retrouvé au pied, je me suis dit : ‘‘Oh là là, ça va faire mal !’’ C’était un effort très violent, on était tous dans le rouge, il fallait être à bloc. Je suis heureux d’avoir pu être à mon avantage. »
Roglic premier, Pogacar deuxième : le cyclisme slovène a-t-il un secret ?
« Je l’ignore. Si on regarde les résultats de la Slovénie dans le sport, on est une nation au top. Il y a beaucoup d’athlètes professionnels super dans notre pays. En ce qui concerne le cyclisme, nous sommes dans une situation d’émulation. On se pousse les uns les autres à être meilleurs chaque jour. »
Quel est votre adversaire principal pour la suite du Tour, Egan Bernal ou Tadej Pogacar ?
« Le Tour n’est pas fini, beaucoup de choses peuvent encore se produire, d’autres coureurs peuvent être parmi les meilleurs. On va assister à des scénarios différents. Je ne cherche pas à savoir qui est le plus dangereux, je fais mon propre job. Ce qui est sûr, c’est que je suis heureux de ma situation. On verra pour la suite. »