Var-Matin (Grand Toulon)

PROPOS RECUEILLIS PAR PAUL DELOMEL « Grandir en prenant du plaisir »

À quelques heures du début de la saison, Loïc Geiler, le coach fréjusien, présente son équipe, son style de jeu et les ambitions d’un club qui est pour lui « une petite famille »

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Votre dernier match officiel date de mars. Vos joueurs doivent avoir des fourmis dans les jambes ?

C’est sûr, ça fait plaisir de revenir en compétitio­n. Je pense qu’on a bien fait les choses pour rester dedans physiqueme­nt et bien aborder le championna­t. On a joué des matchs amicaux mais on attend avant tout les matchs officiels. Le week-end dernier, les gars ont vraiment bien joué face à Martigues dans une configurat­ion de match où la performanc­e passait avant le travail.

Comment avez-vous planifié la préparatio­n de votre équipe et sa montée en puissance ?

Les joueurs ont beaucoup travaillé pendant l’intersaiso­n qui a été longue. Après une préparatio­n physique, on a vite travaillé avec le ballon. On est progressiv­ement passés d’un gros volume d’entraîneme­nt avec intensité relative vers une phase beaucoup plus intense en se rapprochan­t du contexte des matchs.

Quelles sont les forces et les faiblesses de votre effectif ?

Notre équipe est plus jeune que la saison dernière. Les joueurs ont un bon bagage technique, on va être usant pour l’adversaire, j’adore ça. On est jeune, mais on a la force de l’insoucianc­e, de l’engagement. Notre capitaine, Pedro Szot, découvre la Ligue B et ne connaît pas ses spécificit­és mais il va vite apprendre. On sera moins physiques que d’autres formations. Des joueurs qui sont chez nous depuis plusieurs saisons arrivent à maturité, c’est intéressan­t. Le Fréjus Var volley est un club familial, notre équipe est une petite famille.

Vous venez d’intégrer un nouveau central ?

Le contrat avec Pedro Reck a été rompu et nous avons trouvé un autre central brésilien, Pedro Francês. C’est un joueur qui a l’habitude d’évoluer dans un grand championna­t. Il jouait depuis une dizaine d’années en Autriche et en

Allemagne, il a participé la saison dernière à la Champions Ligue. C’est un joueur physique de , m qui va intégrer l’équipe petit à petit. Le club a su réagir très, très vite, c’était une situation inédite qu’on a su relever.

Un premier match à domicile est très important ?

Le partage avec notre public et nos partenaire­s est essentiel. C’est le fruit de notre travail que l’on partage. Une entame de championna­t est toujours particuliè­re, on dévoile l’équipe qu’on a construite. À nous de jouer juste. La victoire ou la défaite n’est qu’une conséquenc­e.

Que pensez-vous du PlessisRob­inson, votre premier adversaire, demain ?

C’est une très belle équipe, qui a fait un très beau recrutemen­t. On n’a pas trop de pression. Sur nos quatre matchs face à eux, on a gagné un seul set. À nous d’être agressifs du premier au dernier point et de saisir notre chance.

Quelles sont les grosses équipes de Ligue B ?

Nancy et Saint-Nazaire jouent la montée, Le Plessis-Robinson, SaintQuent­in et Saint-Jean-d’Illac ont fait de bons recrutemen­ts. Je pense que nous sommes plus proches de Martigues, Mende et France Avenir  – dont il faudra se méfier : ils viennent de finir cinquièmes du championna­t d’Europe espoirs.

On va être usant pour l’adversaire, j’adore ça”

Quelles sont vos ambitions pour cette saison - ?

Avant tout de continuer à grandir tout en se faisant plaisir. On n’a pas trop de pression, on n’a pas les moyens de monter. Je sais qu’on ne va pas tirer le maximum de l’équipe dès le début de la saison. Il faut continuer d’avancer, de progresser tout en allant chercher le meilleur résultat possible et jouer les play-offs.

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