Var-Matin (Grand Toulon)

La pelouse de Berg refaite pour la fois

- O. B.

Depuis le début de saison, le groupe profession­nel sillonne les stades de la métropole pour assurer les séances d’entraîneme­nt. La faute à la nouvelle pelouse de Berg, toujours impraticab­le. Cette anomalie pourrait enfin être réparée. En début de semaine, une nouvelle pelouse a été posée, pour le plus grand soulagemen­t de Bernard Lemaître : « Le fournisseu­r a commandé de la pelouse en rouleaux à un fournisseu­r étranger. Auparavant, la société a fait réaliser une expertise par un laboratoir­e spécialisé et on a refait tout le drainage. On pourra l’utiliser dans un mois ou un mois et demi. C’est une bonne nouvelle mais ça fait deux ans que l’on souffre. » Cette pelouse n’est ni synthétiqu­e, ni hybride. Elle est dite traditionn­elle en étant constituée d’un type de graminée nommé cynodon .« Il est utilisé par les Sud-Africains car cela forme des pelouses qui résistent beaucoup mieux aux maladies et aux très fortes chaleurs », précise le président du RCT.

C’est donc la troisième fois que le fournisseu­r refait le gazon du stade d’entraîneme­nt, à ses frais. « Il voulait faire marcher son assurance mais avec peu d’espoirs d’être indemnisé. Compte tenu de la réputation du RCT, il ne peut pas se permettre d’avoir une mauvaise publicité », indique Lemaître, qui rembobine le film pour ceux qui n’ont pas bien suivi : « On a passé commande d’une pelouse pour une valeur de   euros. Un fournisseu­r s’est porté candidat et nous a montré des pelouses merveilleu­ses dont il allait s’inspirer. Pendant un an, il a fallu s’entraîner ailleurs et quand on a pu la fouler, ça n’a pas tenu. Le fournisseu­r s’est engagé à la refaire. Fin juin, juste avant la reprise des entraîneme­nts, elle était merveilleu­se. Trois semaines après, elle a été la victime d’une canicule et d’une maladie. À refaire ! » C’est désormais chose faite en espérant que la troisième tentative soit la bonne.

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