Cagnes : presque tout le bois ramassé par mille bénévoles
Un millier de volontaires ont enlevé 500 mètres cubes de bois échoué des plages de la commune. Il reste du travail à proximité de Saint-Laurent, où il y en avait le plus, et où il en arrive encore
Venus de Cagnes, mais aussi d’autres communes, et même de Paris, un millier de bénévoles ont pris part hier matin au ramassage du bois échoué sur le bord de mer de Cagnes. Ils étaient aidés d’employés communaux et d’employés de la Métropole, et encadrés par une vingtaine d’élus de la commune. Les 900 inscrits ont reçu le renfort de nombreux volontaires le jour même, dont une quarantaine venus de Polygone Riviera avec le directeur du centre commercial à ciel ouvert. Plusieurs associations ont aussi répondu à l’appel lancé par la municipalité, parmi lesquelles le club de plongée Moana, l’association de rame traditionnelle San Peyre, le Groupe des amis en marche.
En seulement trois heures
En trois heures, ces bénévoles ont déblayé quasiment tout le littoral cagnois. Il restait encore du travail à proximité de Saint-Laurent, là où il y avait le plus d’échouages. « Au niveau de l’école de voile, on ne voyait plus l’eau, elle était couverte de bois », témoigne une participante. « Environ 500 mètres cubes de bois ont été rassemblés le long de la route du bord de mer », se réjouit Corinne Guidon, l’adjointe au maire déléguée a l’environnement.
Des engins de la Métropole devraient commencer à les récupérer demain grâce à des camions-grappins équipés de pinces géantes. En revanche, les bénévoles n’ont collecté que 3 à 4 mètres cubes d’autres déchets. « Les services communaux étaient déjà venus faire du tri cette semaine », explique Corinne Guidon. Les 4,5 kilomètres de littoral cagnois avaient été divisés en quatre secteurs sous la responsabilité d’un adjoint au maire, eux-mêmes découpés en 19 zones au total, supervisées chacune par un élu assisté par un membre du personnel technique communal. « À quatre pattes dans les galets, on ne se rendait pas compte. Mais en trois heures, des petits bras font de grandes choses », conclut une autre bénévole.