Émotion au décès de Marc Delevert
Le décès de Marc Delevert, survenu jeudi à l’âge de 68 ans, a ému de nombreux Hyérois. Sa profession de photographe de la ville pendant 32 ans, lui a fait côtoyer de nombreux acteurs locaux. Nombreux sont ceux qui louent sa gentillesse, sa pudeur, sa simplicité, sa sincérité. « C’était quelqu’un de très cultivé, drôle et aimant », se souvient Thierry Cottron qui a travaillé avec lui pendant 15 ans en tant que photographe, avant de le remplacer. « Mon collègue, mon prof, mon ami... tu auras marqué la petite histoire du service communication de la ville d’’Hyères. Nous te remercions vivement », exprime-t-il au nom de ses collaborateurs. Au milieu des années 1980, Linda Praino elle aussi a longtemps travaillé avec Marc dans son laboratoire photo du théâtre Denis. Elle avoue : « Marc a été très patient pour m’inculquer les techniques de la photo. C’était un passionné et mon mentor. Je l’ai souvent remplacé pour couvrir les régates car il avait le mal de mer, sourit-elle. Je ne pourrai jamais l’oublier pour tous les merveilleux moments professionnels passés ensemble. » Hélène de la Rosa se souvient aussi du passionné d’histoire, de son talent pour le dessin et la sculpture. « Il était minutieux dans tout ce qu’il faisait, était amateurs de voitures anciennes et avait toujours une bonne histoire à raconter », se souvient-elle. Né à Marseille, Marc Delevert avait découvert Hyères à la fin de l’adolescence, une ville qu’il n’a jamais quittée. En 2014, il avait été très affecté par le décès prématuré de son épouse Chantal, née Eyraud, qui avait elle-même exercé pendant près de 40 ans en mairie d’Hyères, notamment au service commerce et produits communaux. À son fils Vincent, ses petitsenfants et à sa famille, notre rédaction adresse ses sincères condoléances. Compte tenu du confinement, la cérémonie religieuse aura lieu dans l’intimité familiale mardi 10 novembre à 14h30, en l’église Saint-Louis, suivie de l’inhumation au cimetière de la Ritorte, à Hyères.
Cet été, la population de Porquerolles s’est plainte régulièrement de la surfréquentation des touristes et de l’absence des forces de l’ordre pour faire respecter les consignes sanitaires. Aujourd’hui, alors qu’il n’y a plus l’ombre d’un touriste, et alors même que très peu de résidences secondaires sont occupées, les habitants s’étonnent du zèle des forces de l’ordre à rechercher le moindre écart de conduite de la population, sur une île quasi déserte. Ainsi, en plus de la présence permanente de la police municipale, on constate des contrôles de la police nationale et de la gendarmerie maritime, sans compter un hélicoptère qui tournicote de temps en temps. Beaucoup d’habitants ne comprennent pas ce qu’elle ressent comme un « deux poids deux mesures ». Comme le dit un îlien qui souhaite rester anonyme : « L’été, le touriste est libre de tous les excès, l’hiver la population bien qu’assez disciplinée, est traquée tels des malfaiteurs ». (M.-J. de C.)