ASM, des raisons d’y croire
Face à un PSG amoindri, l’ASM a une carte à jouer, malgré le forfait de Ben Yedder, positif à la Covid
Ce n’est jamais le bon moment d’affronter le Paris Saint-Germain, mais c’est peut-être le moins pire pour Monaco, qui a eu l’immense mérite de se relever après avoir été concassé à Lyon. Depuis ce match, l’ASM a fait « mumuse » avec Bordeaux et Nice. Lors de ce derby, elle a étalé toute sa force en première période avec des récupérations hautes, des projections rapides vers le but adverse, de la maîtrise technique et de la personnalité dans le combat. C’est, à peu de choses près, ce que Kovac veut voir de son équipe qui, après dix journées de championnat, se retrouve dans le bon wagon, sans toutefois donner le sentiment de tourner à plein régime.
Jovetic ou Geubbels en attaque ?
Tout au long de la semaine, le technicien croate a fait passer le message à ses joueurs que rien n’était impossible, bien au contraire, même sans Ben Yedder et Aguilar, les deux internationaux du groupe. Pour prendre la relève du capitaine monégasque, Kovac a trois possibilités : Jovetic, Geubbels et Pellegri. Le Monténégrin est un joueur à part, un talent singulier qui a l’expérience de ces rendez-vous. Buteur contre Chypre cette semaine avec sa sélection, il possède un peu d’avance sur Geubbels qui entre, régulièrement, en cours de match sur le côté droit. Sa vitesse parle pour lui. Quant à Pellegri, il ne semble pas encore prêt pour démarrer une telle affiche. Comme à chaque fois depuis la prise de fonction de Kovac, le nom de l’heureux élu qui accompagnera Volland en attaque sera connu le matin
même du match. « Je crois en mes joueurs qui donneront tout de la première à la dernière minute », a prévenu Kovac, qui maintiendra sa confiance à Mannone, pas bien rassurant à Nice, dans la cage monégasque et relancera Sidibé sur le côté droit de la défense. Quant au PSG, c’est toujours
un peu la même histoire. On le dit en crise, au bord de l’implosion, fragile derrière, faible au milieu et pas dingue en attaque. Cela ne l’a pas empêché de prendre la tête de la Ligue 1 avec cinq points d’avance, déjà. Malgré une foule d’absences, Paris présentera une équipe tout à fait compétitive au
Louis-II, toujours à huis clos. Si Neymar a encore les adducteurs qui sifflent, Mbappé est remis sur pied et prêt à en découdre. Pour les ambitieux Disasi et Badiashile, ce n’est pas le moment de flancher. Pour Monaco, c’est le moment d’y croire. Après tout, pourquoi pas ?