Les réactions politiques à l’allocution présidentielle
■ Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise)
« On va débroussailler ce flot de détails et vérifier les annonces. Curieux qu’il ait l’air d’être content du bilan. Dommage qu’il n’ait repris aucune des propositions de notre plan. »
■ Stéphane Le Foll, maire PS du Mans, ancien ministre
« Je ne suis pas surpris des mesures, on pouvait les deviner. Les collectivités locales et territoriales vont encore être sollicitées, sur le dossier des tests en particulier, sans que nous n’ayons jamais été associés à la stratégie mise en place. »
■ Guillaume Lacroix, président du Parti radical de gauche
« Des annonces difficiles avec encore de longs mois pour peut-être revivre de nouveau, mais toujours avec le virus. Des allégements bienvenus pour les distances, les commerces.
De la prudence salutaire enfin. Une injustice sur le report d’ouverture de la culture… »
■ Christophe Castaner, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale
« Nous avons demandé beaucoup d’efforts aux Français. Ils ont porté leurs fruits. Mais le virus est toujours là : nous devrons poursuivre notre mobilisation. Bienveillance, responsabilité, et détermination. Et, une fois encore, merci aux soignants. »
■ Guillaume Peltier, viceprésident Les Républicains
« Fatigué de ces longs bavardages d’autosatisfaction ! Quant aux mots – horodatage, isolement, comité scientifique –, ils révèlent la mainmise des bureaucrates sur notre vie. C’était donc Macron au pays des Soviets et des technos. Préparons la révolution du bon sens. »
■ Jean-Lin Lacapelle, député européen RN
« Donc si j’ai bien compris, toutes les décisions sont basées sur le nombre de lits de réanimation occupés. Alors Emmanuel Macron peut-il nous expliquer pourquoi nous n’avons que lits de
disponibles quand l’Allemagne en a ! Pas un seul de créé depuis mai dernier. Honte ! »
■ Renaud Muselier, président de la Région Sud
« Nous avons enfin un cap, un calendrier et des objectifs. Tout n’est pas parfait !
Les commerces ouvrent samedi, la culture le décembre. C’est une bonne nouvelle, mais l’ouverture des restaurants ne peut pas attendre mois. Il faut accélérer pour sauver Noël ! »
■ Julien Bayou, secrétaire national EE-LV
« Le Président ne peut continuer à tout décider seul éternellement. Il n’y a toujours rien pour les plus précaires, sur les loyers ou les moins de ans. Une crise monte, il ne peut rester les bras ballants. »