Du côté des sports, «onn’ensait pas beaucoup plus… »
Près d’un mois après l’arrêt total du sport amateur, l’allocution d’Emmanuel Macron suscitait de nombreuses attentes. Mais les acteurs du sport varois n’en ont finalement pas beaucoup appris.
Bien sûr ils saluent les annonces d’allégement du confinement, avec une reprise des activités sportives pour les mineurs en extérieur à partir de samedi, puis en salles à partir du 15 décembre. Mais, faute de proposition, ils restent dubitatifs sur le retour des spectateurs dans les stades et salles.
Ainsi, si « l’horizon s’éclaircit un peu » pour Emmanuel Murzereau, président du club de handball de SaintRaphaël, la reprise sans « jauge pour savoir comment on pourra accueillir du public après le 20 janvier » l’interpelle.
« Trouver des solutions »
D’autres responsables, comme le président du football fréjuso-raphaëlois Alexandre Barbero, sont aussi restés sur leur faim. « On n’en sait pas beaucoup plus. Il semblerait qu’à partir du 15 décembre, on puisse refaire jouer nos minots, mais pas nos joueurs de National 2. C’est hallucinant, d’autant qu’aujourd’hui le volley joue. C’est moins risqué que le football ? », souligne le dirigeant. Pour Jérémie Fickou, co-président du club de rugby de l’US seynoise, il va bien falloir, avec ou sans spectateur, « trouver des solutions ». Car le manque de compétition commence à peser dans les organismes seniors. « Certains présidents ne veulent pas reprendre le championnat à huis clos, pointant le manque de recettes, et veulent qu’on applique une jauge limitée, c’est dommage, explique-t-il. Ce n’est pas notre cas, vu qu’à La Seyne, on avait déjà adopté l’entrée gratuite. Et puis on a vu que les retransmissions en ligne pouvaient générer d’autres sources de revenus. Il faut essayer, et reprendre au plus vite. »