% des e sont fragiles
des mots lus. » C’est là aussi, que les écoliers en éducation prioritaire perdent le plus de points et accusent du retard. En revanche, l’écart entre REP (réseau d’éducation prioritaire) et hors REP est moins marqué en maths, les parents ayant visiblement plus de facilités à accompagner leurs enfants dans la résolution des problèmes.
e : « L’effet des vacances apprenantes »
À l’entrée au collège, en 6e, les élèves des Alpes-Maritimes et du Var ont tout réussi. Mieux que la moyenne nationale. Mieux aussi que l’an dernier. Et c’est une surprise.
Dans l’académie, 26,4 % des élèves ont une maîtrise fragile du français. C’est 5,6 points de moins que la moyenne nationale (32 %). À l’inverse, 20 % sont des forts en thème (en français). Ils sont 25,9 % dans le privé sous contrat. Dans le public, 11,2 % des collégiens – 23,1 % dans le privé sous contrat – ont la bosse des maths ! Pourquoi ces bons résultats ? Pour le recteur, « c’est l’effet des vacances apprenantes ».
Mis en place cet été pour compenser les trois mois de confinement, ces stages de soutien ont fait le plein de petits collégiens. Autre facteur : ces élèves, alors en CM2, plus autonomes que leurs camarades de CP et de CE1, ont mieux supporté l’école à la maison…
Lors des évaluations en français, a été lancé à titre expérimental le « test de fluence ». Il s’agit de mesurer la fluidité de la lecture auprès des élèves de e en les faisant lire un texte à voix haute. L’objectif : prononcer un maximum de mots en une minute, le seuil à atteindre étant de mots lus en secondes.
collèges dont sur l’académie de Nice ont participé à ce test en réalisant un score moyen de mots lus. Soit juste le résultat attendu. Parmi ces élèves de e, % ont obtenu un score inférieur à mots lus. C’est le niveau fixé en fin de CE. En clair, % des élèves entrant en e ont, en lecture, le niveau d’écoliers de ans, axé sur le décodage mots et ne comprennent pas ce qu’ils lisent. Ce qui les met fatalement en grande fragilité sur les autres disciplines. Dernier constat : cette proportion de % d’élèves en difficulté à l’entrée en e n’a pas baissé depuis plus de ans...