Var-Matin (Grand Toulon)

Le point sur l’enquête

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Après le choc à l’annonce de la mort de l’ancien internatio­nal de rugby Christophe Dominici, l’heure est à la recherche de ce qui a bien pu se passer le 24 novembre. Pour l’heure, l’enquête ne permet pas de savoir si l’ancien joueur s’est volontaire­ment donné la mort ou s’il a été victime d’un accident. Dans cette affaire, des zones d’ombre persistent, trois jours après l’ouverture d’une enquête pour recherche des causes de la mort par le parquet de Nanterre.

Un témoin clé entendu par la police

Pour l’heure, celle-ci ne permet pas de conclure à une mort volontaire ou à un accident. Les résultats de l’autopsie « écartent toute interventi­on d’un tiers ». Les analyses toxicologi­ques pourraient toutefois permettre de savoir si l’ancien joueur avait ingéré des produits. D’après Le Parisien, les enquêteurs ont entendu un témoin clé du drame, un cycliste qui se trouvait à proximité du lieu du drame. Celui-ci a expliqué qu’il avait vu Christophe Dominici, chuter de plusieurs mètres, avenue de la Grille d’Honneur, une route en pente, bordée de parapets et surélevée bordant un bâtiment du Parc de Saint-Cloud.

De son côté, sa veuve réfute fermement toute idée de suicide. La famille Dominici a d’ailleurs réagi, hier soir, dans un communiqué : « Pour vous, c’était une idole. Grâce à sa force, sa fougue, son humilité et son charisme. Pour d’autres, il était un ami exceptionn­el, disponible, affable et pétillant [...] Pour nous, sa famille, il incarnait notamment le courage et l’abnégation. Rien ne l’arrêtait. Il se sacrifiait comme il le faisait jadis pour les membres de son équipe. »

Avant d’en venir aux possibles circonstan­ces du drame : « Hâtivement, certaines affirmatio­ns aux termes desquelles Christophe aurait mis sciemment fin à ses jours ont été relayées dans les médias ; affirmatio­ns dont la famille entend se préserver. Cette thèse – particuliè­rement aisée – n’est pas avérée, et ne peut, en l’état, être accréditée. »

Et d’ajouter : « La famille prie donc ceux qui seraient amenés à commenter les circonstan­ces de son décès de bien vouloir respecter sa mémoire et notre espérance. » Formé au club de Solliès-Pont (lire ci-dessus), Christophe Dominici avait intégré le RCT en 1993. Quatre ans plus tard, il avait rejoint le Stade Français de Max Guazzini avec lequel il a décroché cinq titres de champion de France. Cet été, l’ancien trois-quarts aile s’était engagé dans la reprise du club de Béziers avec des investisse­urs Émiratis. Le rachat avait été retoqué, un épisode amer pour Christophe Dominici.

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(Photo doc. F. B.) Les résultats de l’autopsie écartent « toute interventi­on d’un tiers ».

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