Un grand nom du jazz au micro des élèves de La Marquisanne
Avec leur professeur Claude RichermeManchet responsable du club radio du collège La Marquisanne, Lucas, Sarah, Léo, Loane, Kamerone ont découvert l’univers du jazz avec le contrebassiste toulonnais Thomas Bramerie, musicien de réputation mondiale. Ils l’ont interviewé tour à tour. Extraits.
La musique, vous l’avez apprivoisée très tôt...
J’ai été en CE à l’école des Trois quartiers à Toulon puis à Cuers jusqu’à mes ans. Mon père Yves écoutait beaucoup de jazz. Ma maman Michèle était connue sous « Miquela » : elle a animé l’émission hebdomadaire sur France Vaqui pendant ans tout en langue provençale.
Un jour, je me suis inscrit à l’école de musique de Solliès-Toucas en disant « Je veux jouer du jazz ». Le professeur m’a répondu : « Ça va, tu es bien tombé ». C’était Tony Petrucciani, le professeur de guitare avec son fils de ans Michel, professeur de piano. J’ai appris la guitare et le piano avec les deux frères Belmondo, devenus de super musiciens.
Comment êtes-vous devenu musicien professionnel ?
C’est venu comme par ça, par passion. Après les cours, on se retrouvait pour jouer tous ensemble. Comme il manquait un bassiste... je jouais de la basse. J’ai eu ma première contrebasse à ans. Dans les formations de la région, on me demandait. C’est à ce moment que j’ai décidé de ne faire que ça. Je suis monté à Paris pendant cinq, six ans avant de partir pour New York pour treize ans.
Vos plus beaux souvenirs ?
Quand j’étais à Paris à l’âge de
ans, nous étions des musiciens qui jouions dans l’établissement
La villa. J’ai pu jouer avec les plus grands solistes de jazz, en général américains, qui y étaient invités à passer la semaine. Et puis sans être chauvin, le Festival de jazz de Toulon était grandiose : je jouais devant des milliers de personnes en plein air en centre-ville ou au Pont-du-Las. Le niveau musical était exceptionnel comme l’ambiance. Et ça recommençait chaque été. J’ai passé de grands moments au festival de Porquerolles et à celui de la Londe.
Quels sont vos projets aujourd’hui ?
Je finis d’enregistrer avec Thomas Dutronc la deuxième version de son album Frenchy. Pour la première fois, Thomas joue et chante avec son père Jacques. Thomas a enregistré avec d’autres grands noms de la chanson. Cela fait treize ans que je suis revenu à Toulon mais je parcours le monde pour jouer des concerts.
1. L’intégralité des questions dans l’émission Paroles d’écoles sur radio active (www.radio-active.net) le mercredi à partir de 17heures.