Le Var, rescapé du couvre-feu à 18 heures
Le Var est le seul département de la région Paca pour lequel le couvre-feu est maintenu de 20 h à 6 h du matin Pour le Dr Dominique Andreotti, la situation sanitaire reste toutefois préoccupante
Jean Castex avait prévenu jeudi soir : dès dimanche, dix nouveaux départements français devraient avancer leur couvre-feu à 18 h.
Ils rejoindront ainsi les 15 départements où la mesure est déjà en vigueur depuis le 2 janvier, à commencer par les Alpes-Maritimes, champion de France du taux d’incidence, ou encore les Hautes-Alpes. Ces 10 nouveaux départements sont tous situés dans une moitié Est du pays. Parmi eux, trois départements de la région Paca sont concernés par la mesure : le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et les Alpesde-Haute-Provence.
Le Var « épargné »
Le Var est donc le seul « rescapé » de ce nouveau tour de vis. Le couvre-feu y demeure en vigueur entre 20 h et 6 h. Une information confirmée par le préfet du département, Evence Richard : « Dans la région Paca, seul le département du Var est épargné. Comme pour l’ensemble du territoire national, tous les établissements fermés jusqu’à présent le resteront jusqu’à la fin du mois de janvier. La réouverture des bars, restaurants et salles de sports est, quant à elle, reportée à la mi-février. »
Et de décliner, localement, les annonces de Jean Castex : « Dans le Var, alors que la vaccination se poursuit dans les Ehpad, des centres de vaccination seront également adossés aux établissements de santé du département, dès le début de la semaine prochaine pour un maillage opérationnel du territoire. Ces centres, d’abord destinés à vacciner les professionnels de santé et les aides à domicile de plus de 50 ans, pourront monter en puissance avec la vaccination des personnes de plus de 75 ans, à partir du 18 janvier, comme l’a annoncé le Premier ministre. »
Des indicateurs moins alarmants
Pourquoi le Var échapperait-il à la mesure qui frappe tous ses voisins ? Tout simplement parce que les indicateurs y sont moins préoccupants qu’ailleurs (lire cidessous).
Le virus y circule plutôt moins activement que dans le reste de la France, et les services de soins intensifs des hôpitaux du département n’affichent pas complet. Néanmoins, la situation sanitaire se dégrade un peu plus chaque jour.