Grands projets et arbitrages en cours
Avec une enveloppe de 16 millions d’euros consacrée aux investissements sur le mandat, Hervé Stassinos voit quelques grands projets se profiler. Il avoue aussi avoir encore des arbitrages à réaliser.
■ Ecole Marcel-Pagnol
« Il faut la refaire, c’est une école Pailleron ! C’est un projet à 12-13 millions d’euros. On est dans la phase de programmation. Cette année on doit lancer le concours d’architecte. On souhaite livrer une nouvelle école en 2024 ».
■ Cave vinicole
« Il faut prendre son temps sur un sujet comme ça. Il faut repenser le quartier et la circulation. La cave, tout le monde dit que l’emplacement est top mais que le bâtiment est irrécupérable. On va se poser la question de sa démolition totale ou partielle, mais ce qui est important, c’est de conserver l’esprit du lieu et d’affirmer le caractère
Plus serein, moins clivant
« Être maire, ce n’est pas gérer une entreprise. J’ai mis un peu de temps à comprendre ça peut-être. Quand on est élu, la seule façon de valider le bilan, c’est l’élection. Alors quand on est réélu, on se sent plus à l’aise pour le deuxième mandat. Aujourd’hui, je me sens fort de la confiance que m’ont accordée les Pradétans. Ça me permet d’être serein. Ce qui a été manqué sur le premier mandat, c’est que ma personnalité est un peu – voire agricole et viticole du Pradet. L’important, ce n’est pas le bâtiment, mais l’esprit du lieu. Je n’étais pas du tout parti là-dessus, mais ce n’est pas une option qu’on ferme ».
■ Rugby et tennis
« Est-ce qu’on va refaire le terrain synthétique du rugby ? Je ne sais pas encore. Avec les pénalités, il va falloir faire des arbitrages. Une année de carence (face à la loi SRU, Ndlr), c’est le prix d’un terrain synthétique. On sera peut-être amenés à suspendre le projet. Idem pour les courts de tennis. On n’aura pas les moyens de tout refaire »
■ Entrée ouest
« On réfléchit au projet à dessiner
très – clivante. Je me sens maintenant plus à l’écoute et moins clivant. Mais il faut aussi faire des choix politiques qui, par définition, sont clivants. Il faut accepter le fait que ça fait partie de la vie politique. C’est aussi la force d’un maire de savoir prendre des décisions à rebours de l’opinion générale. Il faut aussi continuer à innover et bousculer les habitudes. Sur le premier mandat, je n’ai peutêtre pas assez expliqué ce qu’on faisait. » au niveau de l’ancien poste de police municipale. On va lancer des études pour une réalisation 2023-2024. Il y aura probablement du parking, de l’espace vert, du logement et des commerces. On est dans la phase de préétude ».
■ Port des Oursinières
« Le port des Oursinières doit faire l’objet d’une rénovation complète. C’est un projet métropolitain. »
■ Pensionnat et foyer des anciens
« Les locaux du pensionnat (ancienne bibliothèque, Ndlr) pourraient abriter le foyer des anciens dont le bâtiment vieillit mal. On se pose la question. C’est tôt pour en parler. »
En ballottage défavorable après le premier tour des municipales, vous avez réussi à conserver votre fauteuil de maire. À quoi l’attribuez-vous ? Avec sept listes, il y a eu une grosse dispersion de voix au premier tour. Ce qui a pu faire la différence au deuxième, c’est l’envie de gagner. On avait peut-être plus envie que les autres. Et puis, il y avait un mot d’ordre : « Tous contre Stassinos ». On ne gagne pas une élection contre quelqu’un mais avec un projet... et un
■ Sentier du et piste cyclable
« On va refaire le sentier du littoral entre les Bonnettes et La Garonne. L’enquête publique a été faite, le dossier est maintenant dans les mains de l’État. On a aussi un projet de piste cyclable entre le centre-ville et la Garonne. bilan quand on est sortant.
littoral
Les régionales et départementales se préparent. Serez-vous candidat à l’une de ces élections ?
Je me tiens à la disposition des présidents d’éxécutif pour constituer leur liste et les aider à conserver les majorités. Je vois aussi l’intérêt pour la commune d’être représentée.
Si on élargit à la politique
Les scrutins et la politique