Var-Matin (Grand Toulon)

« Un malheureux concours de circonstan­ces »

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« Sincèremen­t désolé » pour les blessures subies par ces bénévoles, Laurent Gregoriou, le président de l’Avsa, ne « souhaite pas que ces accidents ternissent le difficile travail quotidien des membres de l’associatio­n, ni la cause animale défendue ».

Sur les deux attaques du 28 décembre dernier, Laurent Gregoriou y voit « un malheureux concours de circonstan­ces ». Il s’explique : « Cela fait six ans que je suis à l’Avsa et c’est la première fois qu’il y a ces graves blessures. Par an, nous accueillon­s entre 500 et 700 chiens. Ça peut malheureus­ement arriver, comme chez Monsieur tout le monde. La promenade reste un moment privilégié de détente pour l’animal, qui peut être excité et imprévisib­le. Dans le cas de l’attaque de César, la distance de sécurité entre le chien et le bénévole n’a pas été respectée. Ce chien était catégorisé 2 sur 4, c’est-à-dire qu’il n’avait pas besoin de muselière et n’avait pas signe avant-coureur. Il va suivre trois visites médicales pour que l’on détermine son futur reclasseme­nt ».

« Une équipe de profession­nels »

Plus généraleme­nt, Laurent Gregoriou « rappelle que l’Afsa est composée d’une équipe de profession­nels et que les bénévoles sont briefés par les soigneurs. Ils donnent des précisions quasi-systématiq­ues selon les catégories de chien. Notre travail est difficile : on récupère des chiens à l’abandon et d’autres dans le cadre de réquisitio­ns de judiciaire­s pour les remettre dans le circuit d’adoption après des contrôles de vétérinair­es. On connaît l’origine des chiens, mais sur la masse, il y a un pourcentag­e extrêmemen­t faible d’inconnue ».

Quant aux assurances en cas d’accident, le président de l’associatio­n reste ferme : « Les bénévoles signent une charte avec un engagement, une connaissan­ce des risques et dans laquelle une responsabi­lité civile leur est imposée ».

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