Var-Matin (Grand Toulon)

Le flag, tout sauf une blague

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Dans les années  aux États-Unis, des professeur­s de sport cherchaien­t une alternativ­e au football américain. Une discipline jugée trop risquée pour qu’elle soit enseignée lors des cours d’éducation physique. Voilà pourquoi des drapeaux (ou flags en anglais) ont été accrochés autour de la taille des joueurs. « Quand le ballon est en l’air, on peut le dévier ou l’intercepte­r. Mais lorsque l’attaquant le possède, on doit le “déflager”

[arracher les drapeaux, ndlr] pour arrêter sa course, explique Alexandre Cailliot, receveur des Canonniers de Toulon (photos ci-contre).

Ce sport d’opposition sans contact, affilié à la Fédération française de football américaine, prône la mixité dans plusieurs compétitio­ns.

Les principes de base correspond­ent à ceux du foot US : le but étant là aussi de gagner du terrain. Mais cela se joue à cinq par équipe contre onze pour son « grand frère ». « Au football américain, on a quatre tentatives pour avancer de dix yards [neuf mètres]. Tandis qu’au flag, nous avons quatre pour passer la moitié de terrain adverse », poursuit Alexandre.

Et le comptage des points s’effectue de la même manière qu’au football américain. Un touchdown vaut six points et une transforma­tion un ou deux points en fonction de la distance de frappe. Et ce sport, réellement démocratis­é par l’armée américaine, s’est bien développé depuis son arrivée sur le continent européen dans les années .

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