Var-Matin (Grand Toulon)

C’est politique

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En  vous avez quitté l’Assemblée nationale pour reprendre le fauteuil de maire. Regrettez-vous Paris ?

Je ne regrette pas mon passage à l’Assemblée nationale. Ça m’a beaucoup appris et ça m’a donné un carnet d’adresses très fourni. Je dirais que ça m’a donné une certaine épaisseur politique. Mais vu la verticalit­é de l’État et le dénigremen­t du Parlement, je suis mieux dans les fonctions que j’exerce à la mairie.

Le fonctionne­ment du Parlement ne vous convient pas ?

Les institutio­ns me paraissent dévoyées. Ça fait maintenant presque un an que dure l’état d’urgence et que le pays est gouverné par ordonnance­s. Il n’y a plus de Parlement et ça va durer jusqu’aux prochaines élections présidenti­elles. Je le déplore. Dès lors, je n’ai pas de regret d’avoir quitté un Parlement qui n’existe que de manière superficie­lle.

L’année a aussi été marquée par votre « divorce » avec JeanClaude Charlois à la veille des municipale­s. Six mois après, avez-vous compris ce qu’il s’est passé ?

C’est un sujet que je ne veux pas évoquer. Il a suffisamme­nt été abordé comme ça.

D’autres scrutins se profilent. Serez-vous candidat aux régionales ou aux départemen­tales ?

Je ne sais pas s’ils se profileron­t en  ou , donc on a le temps d’en parler… mais je ne serai pas candidat aux Régionales.

Donc aux Départemen­tales… Joker ! Mais c’est une maison que je connais.

Vous avez aussi la casquette de président de la fédération LR. On assiste à de nombreux rapprochem­ents LR-LREM, êtesvous dans cette dynamique ? Non, je ne peux pas soutenir un gouverneme­nt qui accumule les fautes. Aujourd’hui, le pays est dirigé par un comité scientifiq­ue et tout se décide par  ou  personnes. Je ne peux pas adhérer à une telle façon de gouverner la France.

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