Marine Le Pen « prête à se faire vacciner »
« Je serais prête à me faire vacciner, mais je ne suis pas prioritaire », a déclaré sur RFI la présidente du Rassemblement national, en marge d’un déplacement pour soutenir un petit allié candidat à la présidentielle portugaise, André Ventura, patron de Chega.
« J’ai dit (en) décembre que je ne me ferai pas vacciner tant que mon médecin n’aura pas reçu les études du vaccin. (...) Aujourd’hui on a les études », a justifié la candidate à la présidentielle.
Selon un sondage Ifop réalisé début décembre, 61 % des Français n’avaient pas l’intention de se vacciner contre la Covid-19 et 80 % des sympathisants RN.
Début janvier, selon le même institut, les Français étaient désormais 49 % à ne pas avoir l’intention de se vacciner, mais avec une réticence encore à 72 % chez les sympathisants RN. La dirigeante d’extrême droite a toutefois précisé samedi qu’elle « préférait, si (elle a) le choix, avoir affaire à un vaccin traditionnel » ,fabriqué à partir de virus inactivés (polio, grippe), atténués (rougeole, fièvre jaune), ou tout simplement de protéines appelées antigènes, plutôt qu’à un vaccin ARN messager, c’est-à-dire à base d’informations génétiques.
Marine Le Pen a aussi souligné que les « personnes âgées, qui sont effectivement fragiles, (devaient) se faire vacciner le plus rapidement possible pour éviter précisément de subir la forme grave du virus ».
Si elle se fait vacciner, la cheffe du RN laisse toutefois les Français « libres »
de le faire ou non, et ne veut surtout pas de vaccination obligatoire, une option écartée par le gouvernement.