En attente de décollage
Katerina Kociova-Charlier a arrêté sa carrière de volleyeuse l’été dernier. Elle a basculé du côté du beach-volley. Une discipline niche, qui devrait exploser avec sa présence aux JO 2024
Il s’agit de la seule équipe de beach-volley féminin du Var. Katerina Kociova-Charlier et Lucie Robeau sont licenciées au volley club Hyères-Pierrefeu, mais elles doivent se débrouiller toutes seules pour financer leur saison. « En France, le beach-volley est considéré comme un sport amateur. Un jeu de plage. C’est incroyable, car il y a tout ce qu’il faut avec les plages, le soleil, le beau temps. En République tchèque, mon pays d’origine, il fait -10 °C quatre mois dans l’année et pourtant c’est un sport très développé », précise Katerina. Elle espère que la présence de la discipline aux Jeux olympiques de 2024 fasse exploser les choses.
euros pour une saison
En attendant, l’ancienne capitaine de TPM Volley, désormais en retraite active dans le beach, et sa partenaire ont lancé une cagnotte en ligne
(1) (crowdfunding). « Pour financer une saison complète, il faut compter 15 000 euros, sans se verser de salaire. Cela prend en compte les entraînements, les déplacements pour les tournois, les stages... L’idée est de créer autour de nous une vraie structure professionnelle », poursuit Katerina.
Les deux joueuses sont en train d’établir leur planning de la saison. En fonction des tournois et de leurs performances, elles glaneront des points nécessaires pour s’inscrire à de plus gros rendez-vous. Leur ambition est à échelle nationale mais aussi internationale. Pour cela, elles profitent de l’expertise d’un des meilleurs entraîneurs de la discipline : Ruben Barrera, installé du côté de Cannes. Un argentin qui a mené les Brésiliens aux sommets. De bon augure pour la paire varoise ?
À condition de pouvoir compter sur votre générosité.