« Ils nous promettaient cinq fois le montant investi »
Une partie des plaignants ont initié une action collective pour espérer revoir un jour leur mise... Extraits de témoignages.
■ « Poudre aux yeux »
« On trouvait que trois films en trois ans, c’était rapide mais ils nous ont affirmé qu’ils avaient l’appui de grands du cinéma, dont Steven Spielberg, Walt Disney Pictures, etc. De plus, ils ont nommé plusieurs personnalités, dont Bono et Julian Lennon qui s’impliqueraient dans le projet car ils y croyaient. Ils ont mentionné qu’ils nous offraient cinq fois le montant investi. Nous avons reçu à quelques reprises des courts-métrages afin que nous gardions foi en l’aboutissement de Lovaganza.
Nous sommes toujours dans l’attente de la réalisation dudit projet. Tout ceci n’est que de la poudre aux yeux ! ».
■ Mise en demeure
« Pour motiver mon investissement, Marc-Erik Fortin m’a confirmé avoir refusé une entente de 700 millions avec un studio majeur parce que (soi-disant) Steven Spielberg leur avait dit que leur projet valait plus d’un milliard ! M. Spielberg ne semble pas les connaître, car il a mis ses avocats contre Lovaganza. » À l’arrivée, les promoteurs du projet ont dû effectivement se rétracter sur ces fausses allégations, à la suite d’une mise en demeure des représentants du réalisateur de E.T. .La fondation ONE du chanteur Bono et d’autres célébrités ont aussi nié être liées au projet...
■ « Grave erreur »
« Ils faisaient beaucoup de ‘‘name dropping’’. On me disait que je devais faire vite si je voulais faire partie des ‘‘privilégiés’’ qui ont cru et contribué au projet dès le début ! J’ai remis un chèque. Pour me rassurer, ils m’offraient même de contribuer en payant directement des factures de dépenses reliées au tournage du film… Encore une fois, je me laisse convaincre et je fais un deuxième investissement, via un dépôt directement sur le compte d’un des producteurs. Grave erreur... »