Une fête clandestine stoppée
Les policiers ont mis fin à une soirée organisée en dehors de toutes les règles sanitaires. En plus des verbalisations, les organisateurs sont convoqués en justice
Organisée dans la nuit de samedi à dimanche, en plein centreville de Toulon, une fête illégale a trouvé son épilogue dans une descente de police. Une trentaine de fêtards s’y trouvaient, en dehors de toute règle sanitaire. Tous ont été verbalisés. La soirée était organisée dans la rue Gimelli, tout près de la gare routière et de l’Opéra de Toulon.
Cinq interpellations
Âgées de 20 à 26 ans, cinq personnes ont été interpellées et placées sous contrôle judiciaire. Ils et elles devront répondre de mise en danger de la vie d’autrui, en plus de non-respect du couvre-feu et des consignes sanitaires.
Une jeune fille de 20 ans fait partie des personnes mises en cause, bien qu’elle ne se trouvait pas à la fête. Elle aurait laissé son appartement à disposition pour l’événement.
Des ballons remplis de protoxyde d’azote
Sur place, il y avait des ballons remplis de protoxyde d’azote, le pseudo-gaz hilarant. Plusieurs bonbonnes ont été retrouvées. « Il y en avait à revendre, confie une source policière. Et les ballons gonflés de protoxyde d’azote étaient à 5 euros l’unité .»
Les enquêteurs ont également découvert 1 500 euros en liquide, probablement une partie de la recette de la soirée, car pour entrer, les participants devaient débourser 20 euros.
Quand les policiers ont été appelés, la soirée était déjà bien avancée, puisque l’intervention s’est déroulée à 3 h 45 du matin. La fête avait pris ses aises jusque dans une cour au pied de l’immeuble. Avec un DJ.
Les organisateurs de la fête clandestine seront convoqués devant le tribunal correctionnel de Toulon dans les six mois. D’usage alimentaire, cer tains types de protoxyde d’azote sont en vente libre. Pour autant, leur inhalation est considérée comme une drogue, en tout cas, une substance dangereuse pouvant provoquer des atteintes neurologiques.