ENQUÊTE EXCLUSIVE SUR M, SON AUTRE BÉBÉ
Qu’est-ce qui vous plaît dans Enquête exclusive ?
Cette capacité à innover, à trouver des angles alors qu’elle est ouverte à % vers l’international. C’est aussi une forme de récit qui correspond à la manière qu’a M de construire sa grille de programme. On est encore surpris par la réussite de l’émission. Ça tient peut-être aussi à la personnalité de son présentateur. (rires)
Avez-vous déjà craint pour votre propre sécurité ?
Oui, j’ai pensé à ma vie, surtout après coup. Il y a une forme d’inconscience, de naïveté, mais aussi d’adrénaline quand on est sur le terrain. C’est presque une drogue. Mais je dois avouer qu’une fois au Nigéria, sur les traces de Boko Haram et notamment sur la découverte d’un charnier, on s’est aventuré un moment loin de notre escorte militaire pour recueillir des témoignages, on s’est mis en danger et notre escorte militaire n’a pas trop apprécié cet écart. On fait aussi cette
émission pour ça, pour aller là où peu de gens vont. On vient de faire le Mexique, le cartel de Sinaloa, ça vous marque.
Qu’allons nous voir en sur Enquête exclusive ?
On a toujours une dizaine de projets en préparation, on est aussi dépendant des visas, des ouvertures des frontières. On aimerait finir un sujet sur le Pakistan mais c’est un pays délicat pour les journalistes français. Sinon, un sujet sur les prisons du Salvador de très haute qualité pour débuter l’année . Et on a aussi des sujets d’actualité comme un portrait de Didier Raoult, quelque chose sur le conflit dans le Haut-Karabagh, un film sur la politique écologique en Nouvelle-Zélande ou encore un reportage dans une communauté de centenaires au Costa Rica. Celui-ci, c’est pour que je puisse me projeter dans trente ans, je prends des notes. (rires)
Ce dimanche, à 23 h 10, Enquête exclusive sera consacrée à Didier Raoult.