« Chez moi, les oiseaux payent le gîte et le couvert en se montrant »
Joseph Burner est à la fois bénévole et l’un des référents Refuges au sein du groupe hyérois de la LPO, Ligue de protection des
oiseaux. « Le but d’un refuge, explique-t-il, est de faire un maillage d’endroits où les oiseaux ne sont pas
chassés et sont nourris et abrités. » Chaque matin, il prend son petitdéjeuner dans une véranda aux larges baies vitrées donnant sur un jardin arboré.
Entre deux fauteuils, sur la table basse, il laisse à portée immédiate deux paires de jumelles et un appareil photo, histoire d’observer de près et d’immortaliser leur ballet continu. Du lever au coucher du soleil, les va-et-vient d’une mangeoire à l’autre, n’arrêtent pas. « Chez moi, les oiseaux payent le gîte et le couvert en se montrant » dit-il sourire aux lèvres.
Ses conseils
Au niveau alimentaire, il a pu observer que les graines de tournesol ont la préférence des oiseaux et surtout elles conviennent à tous. Ils ne boudent pas les boules de graisse mais il faut absolument éviter celles qui sont emballées dans un filet. Les oiseaux s’accrochent parfois dedans et ne peuvent s’en échapper. C’est la mort par épuisement. Mésanges bleues, mésanges huppées, ou fauvette à tête noire se pressent dans les mangeoires.
Il a aussi installé toutes sortes de nichoirs. Le diamètre de la « porte d’entrée » conditionne l’espèce qui va y faire son nid. Pour les moineaux il recommande les nichoirs boîte aux lettres. Derniers conseils : il faut nettoyer chaque année les nichoirs, donner à boire toute l’année, et arrêter de nourrir les oiseaux au printemps. C’est la nature qui prend le relais surtout si l’on a veillé à planter les variétés qui les nourrissent ou celles qui attirent les insectes dont ils raffolent.