« Parfait pour que les artistes se détendent »
Damon Metrebian, à l’origine du studio Super Bear à Berre-les-Alpes, lève enfin le voile sur son existence aussi intense qu’éphémère. Morceaux choisis (1).
Petite annonce dans Nice-Matin
« En 1977 (...), j’ai demandé à Denis Boulle, un ami qui maîtrise mieux le français que moi, de parcourir la région. Il a passé des annonces dans Nice-Matin et en février, je suis venu en avion avec Jo, ma fiancée, pour visiter trois sites. Le premier était un château à Saint-MartinVésubie, mais c’était austère, et trop loin des plages et de la vie nocturne de la Côte d’Azur. Le deuxième, une villa à Saint-Paul-de-Vence, mais trop petite et trop chère à aménager. Le dernier, un restaurant à Berre, ne faisait que 650 m2, mais la hauteur sous plafond de 8 m2 et il y avait une possibilité d’extension. La proximité de la Côte et le climat merveilleux étaient parfaits pour permettre aux artistes de se détendre. »
Un ours volant pour les stars
« Mon équipe l’appelait Le Studio ,cequi était mon premier choix. Un jour, j’ai entendu quelqu’un du village qui indiquait l’adresse à un livreur : « Le studio est à super Berre. » (...) Berre se prononce comme le mot anglais bear (l’ours). J’ai soudain imaginé un ours volant avec une cape portant le logo Bear.
J’ai pensé que Super Bear était à la fois original, marquant et amusant. »
Grands chefs et virées nocturnes
« Je voulais que les artistes puissent profiter d’un environnement fécond pour leur créativité et où le mot « travail » ne serait pas une insulte. (...) J’ai donc engagé d’excellents chefs capables de satisfaire les palais carnivores, végétariens et vegan. Je souhaitais aussi que nos clients se sentent connectés aux fêtes et distractions de la Côte d’Azur. »
La fierté discrète d’un village
« Nous ne pouvions pas espérer mieux. Les gens étaient chaleureux, accueillants. (...) D’après les retours que j’ai eus, ils sont fiers de faire partie de la réussite de Super Bear. Leur chaleur et leur générosité ont joué un rôle important ».