Var-Matin (Grand Toulon)

USA : Donald Trump juge l’impeachmen­t “ridicule”

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Sur le point d’être visé par la deuxième procédure de destitutio­n (impeachmen­t) de son mandat, Donald Trump a jugé cette initiative des démocrates « totalement ridicule », hier.

« Ce que j’ai dit était approprié »

Il a également rejeté l’idée que ses propos devant le rassemblem­ent de ses partisans au Capitole aient pu encourager les violences qui y ont ensuite éclaté : son discours « a été analysé » , et

« les gens ont trouvé que ce que j’ai dit était totalement approprié », a-t-il assuré. Dans l’acte d’accusation du président des Etats-Unis, dont le mandat s’achèvera le 20 janvier, il est écrit qu’il

« a incité les violences » et

« a gravement mis en danger la sécurité des EtatsUnis ».

La Chambre des représenta­nts devrait voter et adopter cet acte d’accusation aujourd’hui, ce qui lancerait officielle­ment la procédure d’impeachmen­t.

A moins que le vice-président Mike Pence réponde favorablem­ent à l’ultimatum des démocrates, qui lui demandent de démettre Donald Trump de ses fonctions.

Pour sa première prise de parole publique depuis les faits, le président sortant a estimé que sa mise en accusation provoquait «une immense colère » chez ses partisans.

Il a aussi assuré qu’il ne souhaitait « pas de violences » dans un pays en proie à de vives tensions. Il répondait à des journalist­es sur une base aérienne près de Washington, avant de s’envoler pour un déplacemen­t au Texas.

Trump accuse les réseaux sociaux

Le locataire de la Maison Blanche a également accusé les réseaux sociaux tels que Twitter, qui ont suspendu son compte, d’avoir commis « une erreur catastroph­ique ».

Enfin, il a jugé que «levrai problème » était les déclaratio­ns de « politicien­s de haut niveau » au sujet d’« horribles émeutes à Portland, Seattle et d’autres endroits », en référence aux manifestat­ions de l’été 2020 contre les violences policières racistes.

En déplacemen­t au Texas pour vanter le mur

Objectif de ce déplacemen­t présidenti­el à Alamo au Texas ? « Marquer l’achèvement de plus de 400 miles (640 km) de mur frontalier promesse faite, promesse tenue - et mettre en valeur les efforts de son gouverneme­nt pour réformer un système d’immigratio­n dysfonctio­nnel », a détaillé la Maison Blanche.

On est toutefois loin, très loin, du « grand, magnifique » mur promis par Donald Trump en campagne en 2016. Sur ce total, seuls une vingtaine de kilomètres correspond­ent à la constructi­on d’un mur là où il n’existait aucune barrière physique auparavant.

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(Photo AFP) Trump, hier, avant son déplacemen­t au Texas.

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