Bien plus qu’un Clasico !
Quatre mois après un PSG-OM exécrable en L1, les deux rivaux se retrouvent. L’occasion pour Marseille de remporter un premier titre en neuf ans. Et pour Pochettino d’imposer sa patte
Cinq cartons rouges, un début de bagarre générale, des accusations d’injures raciste et homophobe, un crachat : le 13 septembre dernier, Paris et Marseille s’étaient quittés dans une ambiance délétère au Parc des Princes, lors d’un succès de l’OM (1-0)... Quatre mois plus tard, les résolutions pour la nouvelle année ont beau être passées par là, l’atmosphère reste chargée d’électricité. Ce sont des matchs « toujours chauds », a constaté André Villas-Boas, l’entraîneur marseillais, qui promet « agressivité et intensité ». Dans la capitale, « plus qu’un trophée... Salissez-les ! » ,ont ordonné les ultras, dans une banderole déployée devant le Parc des princes samedi.
Le e Clasico
Bien qu’ils aient un titre dans le viseur, Parisiens et Marseillais gardent un oeil pour toiser leur adversaire, à l’aube du 99e Clasico du foot
ANGLETERRE
journée français. Mais sur le terrain, aucune équipe ne peut regarder l’autre de haut. Vainqueur des sept dernières éditions, le PSG traverse une période de reconstruction sous la houlette de son nouveau technicien Pochettino, qui cherche la bonne stratégie pour « gagner avec du style ».
Neymar est OK
L’incertitude autour de la participation de Neymar, a été levée hier par le PSG : le Brésilien est l’un des quatre joueurs à avoir reçu le feu vert médical, avec Kimpembe, Paredes et Danilo Pereira. Blessé par un tacle du Lyonnais Thiago Mendes le 13 décembre dernier, ‘‘Ney’’
a repris l’entraînement collectif lundi. Ce soir, les têtes d’affiche seront aussi sur le banc, avec un beau duel entre Villas-Boas et Pochettino. Leurs parcours sont liés notamment par Tottenham, où ‘‘Poche’’ a pris la place, en mai 2014, de Villas-Boas cinq mois après son limogeage.
Jusqu’ici, Pochettino n’a rien gagné
Mais l’Argentin n’en est qu’à ses débuts dans sa nouvelle
aventure parisienne, où ses deux premiers matchs ont surtout rappelé qu’il lui faudrait du temps pour imposer sa patte. Néanmoins, il doit absolument gagner pour lancer son mandat et ouvrir son palmarès comme entraîneur, lui qui n’a rien gagné lors de ses passages à l’Espanyol, Southampton et Tottenham... A son crédit une finale de Ligue des champions perdue en 2019 contre Liverpool.