Détecter le virus au plus vite
Aujourd’hui, seul le centre national de référence (CNR) des virus des infections respiratoires est habilité à détecter une possible forme du variant anglais chez un patient positif au coronavirus, alors que les laboratoires pourraient en théorie le faire également.
Le variant anglais du coronavirus est déjà présent depuis plusieurs semaines sur notre territoire. Pourtant, les cas sont détectés au compte-gouttes. La faute à une centralisation du séquençage du génome du virus au centre national de référence (CNR) des infections respiratoires, au laboratoire de l’institut Pasteur à Paris ?
à jours de délai
Aujourd’hui les laboratoires de biologie médicale doivent adresser au CNR les résultats des tests PCR positifs de « toute personne ayant séjourné au Royaume-Uni ou en Afrique du Sud dans les jours précédant la date des symptômes ou la date du diagnostic » ou « ayant eu un contact à risque avec une personne ayant séjourné au Royaume-Uni ou en Afrique du Sud dans les jours suivant son retour » mais aussi « lorsque le résultat du test fait apparaître une discordance de la cible « S » avec les autres cibles », détaille l’institut Pasteur concernant les nouveaux variants du SARS-CoV-.
« Les résultats du génotypage seront transmis dans un délai de à jours à réception du prélèvement », précise encore la célèbre fondation.
Pour un meilleur contrôle du « mutant »
« Afin de ne pas prendre un retard préjudiciable dans le contrôle de l’épidémie », le Dr Laurent Kbaier, biologiste au laboratoire Biogroup, appelle les autorités « à donner un rôle plus important aux médecins biologistes du privé », pour un meilleur contrôle de ce mutant réputé plus contagieux.