Var-Matin (Grand Toulon)

Reynald, gérant d’une société de VTC : « Peut-être un frémisseme­nt à l’été »

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« La profession des VTC est dans une situation un peu complexe : nous ne sommes pas en fermeture administra­tive et on bénéficie d’une dérogation au couvre-feu, donc on a le droit de circulatio­n », rappelle Reynald, gérant d’une société azuréenne de véhicules avec chauffeur.

 % de perte de chiffres d’affaires

« Le problème, c’est que le contexte général empêche nos clients de venir, et sans clients on a beau avoir le droit de tout faire, on ne peut rien faire. Tous les VTC que ce soit dans le très haut de gamme, Uber ou les taxis, ont accès au fonds de solidarité, parce que nous exerçons un métier connexe à l’événementi­el. Le couvrefeu, chez nous, est déjà en vigueur depuis un certain temps. Si elle n’a rien changé pour nous, cette mesure a modifié les habitudes des gens : les embouteill­ages sont décalés .»

Reynald qui a perdu 92 % de son chiffre d’affaires en 2020, a pris les annonces de Jean Castex avec philosophi­e : « Comme les informatio­ns sont globalemen­t anxiogènes, on a tendance à broyer du noir. Mais si on arrive à vacciner, on pourra avoir le frémisseme­nt d’une activité quasi-normale à partir du début de l’été. Moi, j’avais initialeme­nt prévu ce retour à la normale pour… mars 2022. »

Reynald, gérant d’une société de véhicules avec chauffeur.

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(Photo DR)

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