La Voyageuse de nuit

« Un carnet de voyage, au pays que nous irons tous habiter un jour. Un récit composé de choses vues sur la place des villages, dans la rue ou dans les cafés. Une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. Et surtout une drôle d’expérience vécue pendant quatre ans de recherche, dans ce pays qu’on ne sait comment nommer : la vieillesse, l’âge ? » Ainsi Laure Adler présente-t-elle son dernier livre, La Voyageuse de nuit. Plus de cinquante ans après l’ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, elle tente de comprendre et « de faire éprouver ce qu’est cette chose étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l’essence même de notre finitude. » De sa plume clairvoyante, la journaliste, essayiste et productrice, nous parle de la crainte inspirée par ceux que l’on appelait « autrefois les vieux, maintenant les seniors. » Craints, mais invisibilisés.

Hors de question pour autant de les inciter à se mettre aux abris ! Car tout le propos de ce livre est de nous faire comprendre « que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur… » Dont acte ! L. L.

Laure Adler. Éditions Grasset. 224 pages. 19