Var-Matin (Grand Toulon)

Sa vocation est née grâce à une collection d’étiquettes de vin

- A. B.

Olivier Giuliano a ouvert dernièreme­nt un lieu consacré au vin et à la cuisine française traditionn­elle au Carré Vilette, mais sa passion a débuté il y a bien longtemps. À 7 ans, il commence à collection­ner les étiquettes de vin. « Mon père commandait des cubiténair­es de 10 litres et je l’aidais à la mise en bouteille, c’était amusant. Les domaines bordelais envoyaient en même temps les étiquettes et les collerette­s. Je les collais dans un classeur par région et par appellatio­n. Je faisais également les poubelles de la résidence où j’habitais pour en récupérer d’autres. Je suis arrivé à 3 000 étiquettes différente­s et j’ai encore le classeur ! » raconte Olivier.

Sommelier, une évidence

À l’adolescenc­e, il achète ses premières bouteilles, la toute première un Château d’Yquiem, pour la somme de 499 francs, ce qui est énorme pour l’époque. Il n’est pas connaisseu­r, ne boit pas de vin bien sûr, mais constitue sa première cave avec une cinquantai­ne de bouteilles, offertes par sa famille ou achetées avec son argent de poche. Après des études de commerce, pour lui c’est une évidence de faire une formation de sommelier, à l’université du vin au Château de Suzela-Rousse, dans le but d’ouvrir une cave à vin. Ce qu’il réalise en 1997, en haut de la rue du Portalet, avec en plus un atelier de dégustatio­n. Puis, il s’installe pendant presque vingt ans, rue des Porches. « Ce qui me démarque des autres cavistes, c’est de travailler avec des petits domaines pour les faire découvrir aux clients. On a une histoire à raconter avec des vignerons qui font des vins identitair­es », explique Olivier. Il reprend aussi le restaurant Le Baraza entre 2007 et 2014, et trouve dommage d’avoir deux activités complément­aires dans des lieux séparés. En octobre dernier, ce passionné réalise son projet de toujours. « J’ai pu réunir sur 600 m², une sélection permettant de faire un repas du début à la fin. On trouve de la charcuteri­e, des fromages, un rayon traiteur, une épicerie fine salésucré, une cave à vins de 1 000 références, un bar à vin et un resto/bistrot de cuisine française traditionn­elle, les deux derniers n’étant pas encore ouverts en raison de la situation sanitaire », ajoutet-il.

Pour que l’offre soit complète, Olivier a prévu des ateliers d’oenologie, d’initiation ou de perfection­nement à la dégustatio­n, et des ateliers de découverte­s (région viticole, vin, cépage) avec une partie théorique et bien sûr des dégustatio­ns.

◗ Les Ceps d’or, Carré Vilette,

526, chemin de la Vilette,

Tél : 04. 94. 00. 32. 22. www.cepsdor.fr

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(Photo A. B.) Olivier Giuliano devant quelques-unes des   bouteilles en vente aux Ceps d’or.

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