Les Seynois dans l’expectative
Initialement prévue le 31 janvier, la reprise des compétitions des clubs amateurs va être repoussée à début mars. Cela n’empêche pas les Seynois de poursuivre les entraînements avec sérieux
Àécouter Martial Cottin donner des consignes sur le pré de Marquet, on n’a pas vraiment l’impression que le championnat de Fédérale 1 est à l’arrêt. Compétition ou pas, le manager seynois hausse le ton lorsque le besoin se fait sentir et le niveau d’exigence reste le même qu’à l’accoutumée. Pourtant ses joueurs ne sont pas près de disputer une rencontre officielle avant plusieurs semaines. Ni même à renouer simplement avec les contacts lors des entraînements au regard de la reprise de l’ensemble des compétitions du rugby amateur reportée à début mars (lire en encadré).
Reprise effective le février ?
« Pour l’instant, malheureusement c’est le statu quo. Comme les sports de contacts ne sont pas encore autorisés, il ne peut y avoir de reprise des entraînements avec opposition, donc pas de possibilité de matches. On est très déçu pour nos clubs qui espéraient reprendre, notamment ceux de Fédérale 1. » Mais à la FFR, il y a une réelle volonté d’éviter une saison blanche laissant ainsi l’espoir aux joueurs et au staff de ne pas venir s’entraîner pour rien, comme c’est le cas actuellement à l’US Seynoise.
« Même si nous sommes dans une totale expectative, on se raccroche à ce que l’on peut, avoue l’entraîneur des trois-quarts Frédéric Arniaud. Il est important pour les joueurs d’avoir un objectif pour continuer à poursuivre leurs efforts aux entraînements. Pour l’heure, on préfère néanmoins cette situation que celle du printemps dernier où on était cloîtré chez nous. Au moins, on conserve la cohésion et un certain degré de performance physique. Il y a une bonne ambiance dans le groupe même s’ils savent que lors des entraînements c’est sérieux. Nous ne sommes pas en vacances. Loin de là.»
Les Seynois se retrouvent ainsi trois fois par semaine au stade Marquet et chacun s’adapte, en fonction de son emploi du temps
professionnel, à s’astreindre à des séances de musculation en journée. Avec le secret espoir de pouvoir rejouer un match officiel au mois de mars. On l’espère tous. Mais, au vu du contexte actuel, ce n’est pas gagné…