A Montréal, Thierry Henry « apprend énormément sur le plan humain »

Après son expérience écourtée à Monaco, Thierry Henry a traversé l’Atlantique pour rejoindre l’Impact de Montréal (renommé désormais CF Montréal), au sein du Championnat nord-américain (MLS).

Quel est le bilan de votre première saison à Montréal ?

Ce qui est important, c’est qu’on est quand même rentrés dans ce qu’on voulait faire, les play-offs. Malheureusement on n’est pas allés loin (élimination au tour préliminaire par New England -, NDLR), mais il y a des bonnes choses qui sont ressorties : l’abnégation, l’envie dans la difficulté.

A Montréal vous avez pu boucler une saison complète. Estimez-vous avoir progressé ?

Le foot reste un sport collectif mais il y a beaucoup d’individualisme de temps en temps. J’apprends tous les jours, et, sur le plan humain, cette année a vraiment été importante pour essayer de comprendre les joueurs un peu plus et savoir ce qui leur passe par la tête.

Vous avez connu la MLS comme joueur (New York Red Bulls -), comment jugez-vous le niveau aujourd’hui ?

C’est une ligue qui est en train de grandir, elle n’a que  ans, c’est super jeune. Elle n’est pas aussi facile que les gens pensent. J’ai vu pas mal de grands joueurs européens venir ici qui n’ont pas été performants...

La France peut-elle gagner l’Euro ? Et Giroud ( buts) vous rattraper en tête du palmarès des buteurs () ?

Olivier sait ce que je pense de lui, on se parle assez souvent. L’équipe de France est championne du monde, elle a perdu l’Euro en finale avant. C’est une équipe avec ‘‘DD’’ (Deschamps NDLR), comme d’habitude, bien amenée. J’espère qu’ils pourront gagner cet Euro.