Il faudra « faire un coup »
Le passeur Corentin Suc estime que Fréjus devra surprendre l’un des gros bras de la division
Pour leur retour à la compétition, les Fréjusiens mettent leur calendrier à jour face à Saint-Jean d’Illac. Avant la réception du leader Nancy et un déplacement chez le dauphin Saint-Nazaire, ils s’attaquent ce soir (19 h) à une autre grosse équipe de la Ligue B. Passeur de Fréjus depuis quatre saisons, Corentin Suc, originaire de SixFours et ancien joueur de Nice et Poitiers, nous livre ses impressions.
Cela fait près d’un mois que vous n’avez pas joué en championnat. Comment avez-vous géré la trêve et la reprise ?
On avait bien sûr un programme physique à suivre pendant nos dix jours de trêve. La reprise était prévue un peu plus tard mais le match face à Illac arrive assez vite. On fait le maximum pour rattraper. Cette semaine, on a joué en amical à Nice. Ça nous a fait du bien de faire un match classique, de voir une autre opposition avec des joueurs très physiques.
Que pensez-vous de votre adversaire du jour ?
C’est une équipe % française qui a trouvé une belle dynamique dès le début de la saison. Elle l’a conservée et, aujourd’hui, c’est une des grosses formations du championnat. Martin Jambon amène beaucoup d’expérience et de stabilité à la pointe. Ils ont également misé sur des jeunes performants.
Quel bilan tirez-vous de votre première partie de saison ( V - D) ?
C’est un bilan mitigé. On a alterné le bon et le moins
bon. Il va falloir confirmer face à nos adversaires directs et faire un coup face aux grosses équipes. Si on avait évité le couac face à France Avenir (défaite trois sets à un à domicile Ndlr), le bilan, avec cinq victoires, serait beaucoup plus positif.
Quel est votre avis sur l’équipe de Fréjus et comment vous sentez-vous au sein de cet effectif ?
Je trouve que c’est une super équipe, qui vit très bien. Je m’y sens très bien, l’ambiance est bonne, c’est un gros atout. Loïc Geiler et les dirigeants ont fait un recrutement intelligent dans un contexte compliqué, avec un budget limité à la suite de la crise sanitaire.
Avec Quentin Schouteten, vous êtes deux passeurs au sein de l’effectif. Qu’est-ce qui vous différencie ?
On ne joue pas exactement pareil, on oriente le jeu différemment. Quentin a plus de bagage technique, il a de meilleures mains. J’essaie d’apporter dans les autres domaines, notamment au niveau de l’ambiance. On est assez complémentaires.
Quel est le passeur de l’histoire du volley que vous admirez le plus ? J’aime beaucoup le passeur argentin De Cecco : il est spectaculaire, capable de faire des coups magiques, de faire des passes à une main...