Var-Matin (Grand Toulon)

Le couvre-feu n’a pas pris les rênes du shopping

- L. A.

Instauré le 12 janvier dernier dans notre départemen­t, le couvrefeu à 18h ne semble pas avoir changé radicaleme­nt les habitudes de consommati­on des habitants de la Métropole. Illustrati­on, hier matin, du côté de La Valette, plaque tournante du commerce de l’agglomérat­ion, où il y avait beaucoup de monde... mais pas beaucoup plus qu’un samedi classique. A 10 h du matin, le parking du centre commercial Grand Var était déjà bien rempli. Du monde également dans la galerie mais pas de rush, comme on peut en connaître en certaines périodes de pointe.

Les courses contre la montre

Pourtant certains souhaitant anticiper une éventuelle cohue ou tout simplement soucieux de ne pouvoir réaliser leurs emplettes hebdomadai­res comme auparavant, ont fait le choix de se rendre sur place en modifiant quelque peu leur emploi du temps. « D’habitude, nous faisons nos courses le mercredi en fin d’après midi. Cela nous prend environ une heure. Pour ne pas nous retrouver avec une foule énorme à ce créneaulà ou être pris par le temps, nous avons décidé de venir ce matin. On est d’ailleurs surpris car en arrivant à 9 h 30, nous pensions voir bien plus de monde mais il n’en est rien. Il faudra voir si c’est toujours pareil au fil des semaines », confient Corinne et Jean-François, habitants de La Crau.

Le matin calme... ou presque

Si la fréquentat­ion semblait habituelle dans la plupart des boutiques, d’autres enseignes spécialisé­es dans l’électromén­ager ou les produits et accessoire­s numériques étaient prises d’assaut. Des vendeurs ou conseiller­s en nombre, des rayons high-tech pleins et un afflux régulier de consommate­urs donnaient alors à cette matinée des allures de période de Noël.

Mais pas forcément un effet couvre-feu là non plus. Dans les rayons, on trouvait même des clients venus utiliser les bons cadeaux reçus le 25 décembre ou échanger un cadeau.

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(Photo L. A.) Faute de pouvoir faire leurs courses en fin d’après-midi, Corinne et Jean-François sont venus hier matin. S’ils craignaien­t la foule, ils ont eu la bonne surprise de trouver une fréquentat­ion normale.

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