La nuit leur appartient
Après un mois de trêve, les Raphaëloises retrouvent la compétition en fin d’après-midi. Pour un match qui devrait les emmener au-delà du couvre-feu. Et qui pourrait surtout les relancer
Àmoins qu’elles n’éteignent les Biterroises en moins d’une heure, ou à l’inverse, qu’elles ne se fassent dévorer en moins de soixante minutes par cette équipe de Béziers – que leur entraîneur place parmi les favoris pour le titre –, les Raphaëloises braveront ce soir le couvre-feu.
En démarrant à 17 heures, cette dernière rencontre de la quinzième journée de Ligue A féminine qui oppose ce soir, le SRVVB à Béziers, a en effet de grandes chances d’aller bien au-delà des 18 heures réglementaires. « Ce n’est pas que l’on ne veuille pas respecter le couvre-feu, mais démarrer un match à 15 heures, ce n’est pas du tout la même chose que deux heures plus tard, explique Alexis Farjaudon. Ne serait-ce qu’en termes de préparation. »
Une grosse pression à l’entraînement
Une préparation que les Raphaëloises ont justement soignée. Après dix jours de repos autour des fêtes, les filles de Farjaudon se sont remises au travail au cours de trois semaines intenses. Mécontent de la première partie de saison, le technicien varois leur a demandé « beaucoup plus d’application et de rigueur sur et en dehors du terrain ». Et il l’assure : « Elles ont bossé et ont actuellement une grosse pression à l’entraînement. » Reste à retranscrire ce travail sur le terrain, face à une formation biterroise qui fait forte impression à l’entraîneur raphaëlois, comme à sa passeuse Margaux Bouzinac (lire ci-dessous).
« C’est une équipe solide, qui se déplace bien et qui semble difficile à bouger. Mais Béziers ou pas, j’espère que l’on ne va pas jouer timoré, prévient Farjaudon. Ona changé certaines choses dans notre système de jeu et j’aimerais que l’on mette en place ce que l’on a travaillé. » Et peu importe si ça nous emmène bien au-delà de la tombée de la nuit. Car « on a une dérogation », conclut Farjaudon.