Var-Matin (Grand Toulon)

Il vole un « masturbate­ur » et revient s’exhiber dans le sex-shop à La Valette

- E. M. E. M.

Le ministère des Armées a saisi le tribunal administra­tif de Toulon pour obtenir la somme de   euros en réparation du préjudice provoqué par le dysfonctio­nnement de certaines installati­ons (chaudières et compteurs de gaz) après la livraison du nouvel hôpital en . L’entreprise Vinci Constructi­ons est visée en tant que maître d’oeuvre (les travaux concernés ont été réalisés par des soustraita­nts). L’enjeu de cette procédure tient au périmètre de la « garantie décennale ». Cette obligation de prendre en charge les réparation­s

« ne couvre que les dommages de nature à rendre un ouvrage impropre à sa destinatio­n en échange d’une garantie étendue dans le temps »,a souligné la rapporteur­e publique du tribunal. Or l’hôpital a toujours pu remplir des missions. La décision du tribunal a été mise en délibéré. « Je ne sais pas ce qui m’a pris… »Un quinquagén­aire jusque-là sans histoire – si ce n’est une conduite sous l’emprise de l’alcool en 2016 – a été condamné, à Toulon, à six mois de prison avec sursis pour le vol d’un gadget masturbate­ur, la tentative de vol d’un string avec ouverture intime et une exhibition sexuelle.

Des faits commis entre le 15 et le 19 janvier dans un magasin spécialisé dans la vente d’articles érotiques de La Valette-sur-Var.

Ce célibatair­e âgé de 57 ans s’était rendu dans la boutique, le 19 janvier, où il s’était montré intéressé par un string « ouvert sur le devant ». Direction la cabine d’essayage. Il a appelé la vendeuse comme pour demander un conseil ou un renseignem­ent et, quand le rideau a été ouvert, celle-ci s’est retrouvée face à l’individu au sexe – en érection – apparent. « Lorsque l’on essaie ce type de string, on garde son sous-vêtement pour des raisons d’hygiène », a dû souligner un magistrat lors de l’audience de la chambre des comparutio­ns immédiates.

Il est apparu que l’exhibition­niste avait aussi dérobé un appareil masturbate­ur quatre jours auparavant dans le même établissem­ent. Un objet d’une valeur de 69,90 euros. L’ancien chauffeur-routier gagne pourtant correcteme­nt sa vie. « Je n’avais pas d’argent sur moi », s’est-il justifié. « Il s’agissait d’un modèle d’exposition, il n’y avait pas de chargeur, il n’était pas en état de fonctionne­r », a tenté de minimiser l’avocate du prévenu.

« La première fois »

Un expert psychiatre n’a décelé aucune altération du discerneme­nt. Le mis en cause a indiqué souffrir d’une dépression pour laquelle il aurait cessé récemment son traitement. « Ce n’est pas la première fois que l’on a affaire à ce type d’individu qui arrive à un certain âge, autour de 55-60 ans, et invoque le burn-out », a fait observer le procureur.

« C’est la première fois que je fais ça, je vais aller me faire suivre par un psychologu­e », a promis le prévenu domicilié à La Garde.

Il devra également indemniser la gérante du magasin à hauteur de 300 euros au titre de son préjudice moral. Elle n’a pas obtenu la mesure d’éloignemen­t qu’elle avait sollicitée.

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(Photo doc N.-M.) L’exhibition­niste a sévi dans l’un des établissem­ents, à La Valette, d’une chaîne de magasins d’articles érotiques.

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