Audit du CCAS : Nathalie Bicais réplique à Marc Vuillemot
Visiblement agacée par la réponse apportée par l’ancien maire après la présentation de l’audit du Centre communal d’action sociale (nos éditions précédentes), Nathalie Bicais réagit. Dans un communiqué qu’elle nous a adressé, elle fait part, d’emblée, de sa surprise : « Je suis très étonnée de lire les commentaires de l’ancien maire qui a fait le choix de ne pas siéger dans l’opposition au conseil municipal, mais qui s’exprime pour nous faire la leçon sur l’audit du CCAS. » Dans la foulée, la maire précise : « Si j’ai souhaité une analyse extérieure de la situation (par un auditeur indépendant), c’est bien pour garantir qu’il n’y a pas de caractère partisan dans les conclusions. » Et de passer à l’offensive : « Marc Vuillemot croît qu’il va pouvoir encore tromper les Seynois sur certaines situations en faisant des amalgames entre les services de la ville et le CCAS (organe satellite de la mairie mais indépendant) ou en niant des réalités factuelles comme de nombreuses embauches arbitraires, sans annonce publique de recrutement, qui conduisent à retrouver des membres de mêmes familles sans qualification particulière à des postes clés. »
« Reprendre en main »
Dans la continuité, Nathalie Bicais affirme que personne ne peut « mettre le doute sur [son] soutien aux agents ». « Ça en devient risible quand on sait que l’ancien maire a lui-même passé sous silence les menaces de mort que plus de dix d’entre eux ont subies ! »
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« Je connais l’engagement des agents municipaux dans leur grande majorité. Mais je connais aussi l’épuisement psychologique de certains confrontés à l’absentéisme chronique d’une poignée d’entre eux ainsi que la pression psychologique qu’ils (qu’elles) subissent depuis de trop nombreuses années », poursuit Nathalie Bicais.
Et la maire de conclure : « La seule manière d’en sortir, c’est de reprendre en main cet organe qui doit jouer un rôle central et efficace au service des plus démunis, dans cette période de crise, en lui donnant des objectifs concrets et réalistes. Tout le reste n’est que verbiage ! » 1. A la demande de Marc Vuillemot, une plainte – restée sans effet – avait été déposée en novembre 2019. En septembre 2020, Nathalie Bicais a a relancé le dossier en portant plainte auprès du procureur de la République et en médiatisant l’affaire (Var-matin du 11 septembre 2020)