Var-Matin (Grand Toulon)

C’est presque une évidence

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« Mon épouse est à très hauts risques et moi-même à risque. Nous nous confinons déjà depuis le début avec les sorties pour les courses et quelques amis vus à bonne distance .»

Voilà la recette adoptée par Jacques, à Toulon, qui est prêt à un auto-confinemen­t, qu’il estime déjà pratiquer, peu ou prou. Observatio­n similaire pour Jean-Pierre de Six-Fours.

« Âgés de 70 ans, nous sommes, mon épouse et moimême, auto-confinés depuis début mars 2020, donc rien ne change pour nous. En attendant le vaccin. »

À Hyères, un lecteur très déterminé va plus loin : « Par raisonneme­nt logique, nous sommes les plus vulnérable­s. Il est plus facile à un certain âge de faire des compromis, car la vie est une suite de compromis. L’enjeu est énorme : sauver notre jeunesse et l’économie de notre pays .»

Depuis La Motte, Jacques y voit « le respect envers les autres, c’est vivre en société ». Un sentiment partagé par Françoise, de Bandol .« C’est le simple bon sens. Je respecte d’ailleurs ce principe depuis Noël .» Nadine se souvient bien du premier confinemen­t, particuliè­rement sévère. « En mars 2020, je faisais le tour de mon quartier, comme tout le monde .»La Toulonnais­e de 70 ans enchaîne avec un brin de provocatio­n : « Quand les gens ont l’autorisati­on, on ne sort pas plus que ça. Mais quand c’est interdit, on veut sortir ? » À partir du moment où « on me laisse une heure ou deux pour aller marcher, ça ne me dérange pas ». Pour l’autoconfin­ement, elle se dit prête.

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